Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a exprimé ses préoccupations, jeudi, face à la détérioration de la situation sécuritaire dans la zone de trois frontière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment dans la région de Ménaka et de certaines localités du cercle d'Ansongo dans le nord du Mali, dans une déclaration consultée par l'Agence Anadolu.
« La situation sécuritaire dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, notamment dans les localités de Tessit, Talataye, Ansongo et la région de Ménaka, s’est considérablement dégradée au cours des dernières semaines. Les attaques des groupes armés terroristes ont eu un impact dévastateur sur la population civile, déjà en détresse, entraînant des dizaines de morts et des déplacements importants de populations vers les villes de Gao et d’Ansongo », a indiqué la Minusma.
L'organisation onusienne a également exprimé sa vive préoccupation face à ces développements, avant de condamner fermement les meurtres et autres actes criminels commis à l’encontre de la population civile.
En réponse à cette situation, elle affirme avoir déployé une unité dans la zone depuis plus d’une semaine et est en cours de déploiement d’une autre aujourd’hui.
Selon le communiqué « des équipes de la Mission ont également été mobilisées pour mieux évaluer l’impact de la violence sur les communautés se trouvant dans les zones affectées. Dans ce contexte, une enquête de vérification des faits liés aux violations et abus des droits de l’homme a été initiée ».
Depuis le 4 mars courant, de violents affrontements ont éclaté entre la Coalition du Mouvement pour le Salut de l'Azawad (MSA) – Groupe d'Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA) et un groupe terroriste affilié à Daech dans la région de Ménaka au nord du Mali.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire alimentée de revendications séparatistes et d'attaques terroristes, notamment dans le nord et le centre du pays.
Source : AA