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- Le 22 Novembre 2024
Après l’échec de sa guerre-éclair en Ukraine, Moscou fait face au problème de manque aiguë de personnel militaire pour compenser les pertes subies. Aujourd’hui, une mobilisation clandestine est en cours en Russie pour remplacer les soldats tués et blessés en l’Ukraine.
Aujourd’hui, le Bureau du Procureur de la Fédération de Russie propose aux personnes qui ont de problèmes avec la justice de s'enrôlées dans les forces armées russes en échange d'une amnestie totale.
Face à toutes ces pertes humaines, il y a une forte probabilité que les dirigeants militaires et politiques de la Russie décident de modifier la législation et lancent une mobilisation à grande échelle pour poursuivre la guerre en Ukraine.
Précisément parce que les forces de l’armée régulière s’épuisent alors que Poutine ne peut tout simplement pas admettre sa défaite, la propagande russe a passé les 30 derniers jours à annoncer des « victoires en Ukraine » afin de préparer la population russe à une mobilisation de masse.
Pour justifier une telle démarche, une série de provocations n’est pas à exclure sur le territoire de la Fédération de Russie, où des milliers de civils pourraient être touchés – uniquement pour blâmer l’Ukraine. Cela permettra à l’élite russe de déclarer la loi martiale et d’annoncer une mobilisation totale.
Les autorités russes préparent un scénario dans lequel les localités russes situées près de la frontière avec l’Ukraine seront bombardées et toute la responsabilité des frappes sera imputée à l’armée ukrainienne. Le 23 mars, l’état d’urgence a été instauré dans les villages de Zhuravlevka et Nekhoteevka de la région russe de Belgorod après que plusieurs obus, prétendument lancés « depuis l’Ukraine », ont frappé la région.
Selon le plan du Kremlin, de telles provocations devraient créer des motifs pour annoncer une mobilisation générale dans toute la Russie. Compte tenu des actions de l’armée russe en Ukraine, les provocations dans les villes russes s’accompagneront de multiples victimes parmi la population civile. Il convient de rappeler que le FSB a pris des mesures similaires lorsqu’il a bombardé des immeubles d’habitation russes en 1999 pour déclencher la Seconde Guerre tchétchène.
Il est possible que le FSB planifie un attentat terroriste dans une grande ville russe qui fera des centaines de victimes, par exemple en démarrant une usine chimique ou une raffinerie de pétrole en dehors de Moscou ou d’une autre grande ville russe. Le vent transportera alors des substances toxiques vers les zones résidentielles. À la suite de l’attaque terroriste, des centaines, voire des milliers, pourraient mourir. Et, sans surprise, les Russes accuseraient les « saboteurs ukrainiens ». Une autre option consiste à organiser une attaque terroriste dans des lieux publics, comme un métro.
F.L pour Maghreb Aujourd'hui