Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Fame Bunyui Fakeh, journaliste de la "Cameroon radio and television" (CRTV) a été kidnappée, samedi, à sa résidence située à Buea dans le Sud-Ouest du pays par des séparatistes anglophones, a annoncé le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).
Le syndicat national des journalistes du Cameroun a condamné cet enlèvement et a demandé sa libération immédiate.
« Ses ravisseurs demandent plusieurs millions pour sa libération », a révélé à l’Agence Anadolu, lundi, un membre de sa famille sans donner d'autres détails.
Il y a quelques semaines, un autre journaliste a été kidnappé par des séparatistes à Bamenda.
Il s'agissait de Fung John Ngum, coprésentateur de l’émission interactive « Press and Associate » dans une radio locale émettant à Bamenda dans le Nord-Ouest.
La crise qui sévit dans les régions anglophones du Cameroun depuis près de quatre ans, qui voit des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales, ne faiblit pas.
Depuis 2017, les séparatistes armés ont enlevé des centaines de personnes, dont des élèves, des membres du clergé, des dirigeants politiques et des travailleurs humanitaires, tout en appelant les régions anglophones à déclarer l'indépendance, a souligné l’ONG Human Rights Watch (HRW) dans son dernier rapport publié la semaine dernière.
« La situation dans les régions anglophones du Cameroun devient de plus en plus désespérée ; nul n'est épargné par les violences qui échappent à tout contrôle », a déclaré dans l’un de ses rapports, Samira Daoud, directrice régionale adjointe pour l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.
« Le Conseil de sécurité de l’ONU et les partenaires internationaux du Cameroun devraient faire comprendre aux dirigeants séparatistes que ces crimes ont des conséquences, notamment en imposant des sanctions ciblées, telles que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, à tous ceux dont la responsabilité est établie dans ces exactions », a plaidé HRW le 12 mars courant.
Source : AA