L’armée russe passe à la tactique de la « guerre des tranchées » sur les territoires ukrainiens occupés. Cela peut changer la tactique des hostilités provoquant leur nature longue et prolongée. Dans ce cas l’économie russe se retrouvera dans une nouvelle récession, de nouvelles sanctions seront introduites notamment contre les réserves d’or et de devises de la Russie d’une valeur de 132 milliards de dollars. Afin de prolonger la guerre la Fédération Russe inventera un prétexte pour justifier la mobilisation totale, car les ressources humaines jetées dans la guerre avec l’Ukraine se tarissent rapidement.
Si la Russie décide d’une guerre prolongée il sera impossible d’effectuer des travaux agricoles dans les régions des combats, ce qui mettra en péril la sécurité de la récolte. Par conséquent, cette année-ci il y aura des problèmes de sécurité alimentaire.

La menace de contamination radioactive de l’Europe.

La Russie mène des actions militaires auprès de la centrale nucléaire de Tchernobyl, les incendies des forêts radioactives se poursuivent à la suite des bombardements. La concentration de césium et de strontium dans la région de Kiev est supérieure aux limites autorisées. Le Kremlin met en danger sans précédent toute l’humanité et ne tient pas compte des conséquences possibles.
La Russie cherche les motifs qui justifieront une mobilisation générale. Il pourrait s’agir de la provocation par l’attaque de l’arme chimique, d’un attentat terroriste ou d’un bombardement massif dont la responsabilité sera imposée sur l’Ukraine. La Russie veut des pertes massives parmi les Russes: leur nombre devrait atteindre des centaines ou des milliers - et elle peut se décider à ce crime sanglant pour continuer la guerre.

La scission se prépare au sein de l’élite russe.

Le Kremlin est allé trop loin dans son aventure militaire sanglante. Poutine cherchera inévitablement des coupables. En particulier, dans les médias russes on discute largement la disparition de S. Shoigu, ministre de la Défense russe. On pense que dans un proche avenir en Russie il y aura des licenciements massifs des chefs des structures et des unités militaires qui sont impliqués dans la guerre en Ukraine.
La Russie renforcera progressivement la censure, supprimera la libre pensée. La situation sociopolitique actuelle en Russie contribue à sa transformation en un analogue de l’URSS où avaient lieu des répressions internes et la confrontation directe avec l’Occident au niveau mondial. Poutine avait initialement sous-estimé la réponse de l’Occident à son agression contre l’Ukraine et a maintenant décidé d’aller jusqu’au bout malgré les pertes.

Les pays d’Europe Orientale se trouvent dans le plus grand danger.

Sous le risque particulier se trouvent la Pologne, les Pays Baltes et la Moldavie. La stratégie militaire russe envisage d’attaquer les troupes de l’OTAN des territoires ukrainiens occupés, en créant un quasi-État de la Transnistrie jusqu’à la ville de Kharkov. Si cela réussit les Russes organiseront une provocation pour justifier leur invasion en Moldavie, en Roumanie, en Bulgarie. Poutine veut avoir sous le contrôle de Moscou les pays qui se trouvaient autrefois dans l’orbite d’influence de l’Empire russe/ l’URSS.

La Russie utilise massivement le mensonge et la désinformation.

Contrairement aux paroles de Poutine selon lesquelles « la Russie ne vise pas à occuper le territoire de l’Ukraine », les actions des troupes russes présentent une occupation classique. Le Kremlin utilise la tactique séculaire de l’Empire russe: l’absorption progressive des territoires voisins. Le même scénario attend la Pologne, les Pays Baltes, la Moldavie si l’agression militaire russe s’étend sur les pays indiqués.

L’économie russe se trouve sous le risque de déclin.

On prévoit que l’économie russe reviendra progressivement à l’état où elle était dans les années 90 après la chute de l’URSS. C’est-à-dire qu’on fera l’accent dans plusieurs domaines sur « l’autosuffisance ». Le renforcement des sanctions visées à la Russie permettra de stopper la guerre en Ukraine et de prévoir les agressions russes à l’avenir.

F.A pour Maghreb Aujourd'hui