L’Ukraine protège toute l’Europe de l’agression russe

Depuis près d’un mois, l’Ukraine retenient l’assaut d’une guerre à grande échelle déclenchée par Vladimir Poutine le 24 février. Cette guerre, pensée par le dictateur du Kremlin comme une promenade de santé où l’armée russe ne rencontrera aucune résistance, s’est transformée en bain de sang qui a déjà coûté la vie à plus de 15 000 soldats russes, avec de nombreux blessés et mutilés.

La machine de guerre russe agit sans discernement et de manière destructrice : elle élimine tout ce qui se trouve sur son passage et ne se soucie pas de toucher des combattants ou des civils. Son objectif est de briser et de maîtriser. Les forces russes infligent une destruction totale aux villes ukrainiennes. La stratégie et la tactique archaïques de l’armée russe qui répète l’armée soviétique se sont complètement enlisées en Ukraine, dont les forces ont réussi à maîtriser et à appliquer rapidement la boîte à outils de la guerre moderne dans des conditions de combat réelles. D’énormes convois et unités de chars russes sont détruits lors des attaques de l'armee ukrainienne avec l’utilisation d’armes modernes. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la Russie n’a pas connu de pertes aussi colossales en termes d’équipements et de militaires en si peu de temps.

Mais les stocks d’armes de la Russie sont loin d'être épuisés. Les armes obsolètes de l’ère soviétique sont toujours utilisables et capables de semer la destruction. Il n’y a pas que Kiev qu’ils peuvent effacer de la surface de la terre. Ils feront de même avec Varsovie, Berlin et Paris. Ce scénario, aussi surréaliste qu’il puisse paraître, est malheureusement tout à fait possible.

Même les décideurs européens, qui auparavant avaient l’habitude d’« exprimer leurs inquiétudes » face à l’acte russe, semblent avoir compris la réalité de la menace russe. A Varsovie, les abris anti-bombes sont déjà vérifiés, tandis que la France découvre soudain que ses propres forces armées sont quasi inexistantes, s’appuyant sur l’OTAN et son modeste arsenal nucléaire.

Si la guerre éclate en Europe, Paris pourrait devenir un jeu facile pour la horde russe. Après tout, l’Europe n’a pas mené de guerres sérieuses depuis 1945, et il n’y a tout simplement pas assez de militaires capables de repousser une menace militaire réelle et pressante. La faiblesse politique et la réticence à supporter des pertes économiques importantes dues aux sanctions sévères qui auraient dû être adoptées en 2014 ont conduit l’Europe dans un piège géopolitique. Aujourd’hui, Poutine fait tapis et déclare presque ouvertement qu’il ne se soucie plus de nouvelles sanctions ou d’éventuelles négociations. Le Kremlin a déjà subi d’énormes pertes, donc ils se battront jusqu’au bout.

Par conséquent, le sort du monde occidental, que Poutine a de facto déclaré comme ennemi, se décide en Ukraine et aujourd’hui ! Poutine a tendance à éliminer tous ceux qu’il considère comme son ennemi. Et il a encore des ressources à cette fin. Le seul problème sérieux auquel il a été confronté est le personnel compétente, qui s’épuise : dans la guerre avec l’Ukraine, il a déjà perdu près de la moitié du contingent déployé pour la soi-disant « opération spéciale ». Poutine essaie maintenant de manière chaotique d’engager les membres de l’OTSC et les mercenaires de tous bords pour l’aider dans cette guerre, mais ses efforts n’ont pas été trop fructueux jusqu’à présent. L’Ukraine dispose d’une armée bien entraînée, combattant aux côtés de nombreux volontaires prêts à sacrifier leur vie pour défendre leur pays. Ce dont ils ont besoin, ce sont des armes capables de détruire efficacement le colosse militaire russe.

P.L pour Maghreb Aujourd'hui

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