Boris Johnson s’entretient avec Emmanuel Macron de la situation en Ukraine

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se sont entretenus samedi par téléphone de la situation en Ukraine.

Par voie de communiqué, 10 Downing Street (siège du gouvernement britannique), a fait savoir que les deux parties ont convenu de l'impératif de parvenir à une solution diplomatique aux tensions actuelles comme étant une « priorité absolue ».

Les deux dirigeants ont souligné la nécessité pour l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) d’être unie face à une éventuelle agression russe contre l’Ukraine, indique la même source.

« Johnson et Macron ont également convenu de continuer à travailler ensemble pour mettre en place une série de sanctions qui entreraient en vigueur immédiatement si la Russie envahissait l’Ukraine », ajoute le communiqué.

Les deux dirigeants ont discuté des moyens de renforcer le flanc oriental de l'Otan, en veillant à ce que les alliés soient pleinement défendus contre les activités russes malveillantes, écrit 10 Downing Street.

Le Premier ministre britannique a réitéré au président français son engagement à travailler avec Paris pour relever le défi commun de l'immigration clandestine dans la Manche.

Dans un communiqué, rendu public vendredi, l'Elysée (Présidence française) a fait savoir que Macron va effectuer une visite à Moscou le 7 février où il va rencontrer le président russe Vladimir Poutine. Le chef de l’État français devrait se rendra ensuite, mardi 8 février en Ukraine, pour y rencontrer son homologue, Volodymyr Zelensky.

Les Occidentaux accusent Moscou de vouloir envahir l'Ukraine, pointant les 120 000 militaires russes mobilisés depuis des semaines à la frontière de l’ex-république soviétique, ainsi que le déploiement de chars et de l’artillerie.

Moscou nie une telle intention et assure que ce déploiement militaire est une réaction contre la posture « menaçante » de l’Otan à ses frontières.

Washington a menacé d'imposer des sanctions à la Russie si elle lançait une offensive contre l’Ukraine.

Source : AA

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