Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que certains pays ne devraient pas susciter la panique face à une éventuelle guerre russe contre son pays.

Il a ajouté lors d'une conférence de presse tenue, vendredi, qu'en cas de guerre entre la Russie et son pays, l'armée d'aucun pays n'interviendrait pour défendre l'Ukraine.

Zelensky a précisé qu'il en va de même pour l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) car l'Ukraine n'est pas membre de l'Alliance, soulignant que certains pays européens ont refusé l'adhésion de son pays à l'OTAN parce qu'ils ne "souhaitaient pas prendre de risques".

"Mais si la guerre éclate maintenant, elle aura lieu aux frontières de certains Etats membres de l'OTAN", a-t-il ajouté.

Il a expliqué que certains pays européens créent une atmosphère de panique en raison de la possibilité d'une guerre entre l'Ukraine et la Russie, tout en les appelant à agir avec plus de prudence lorsqu'ils parlent de tension entre son pays et la Russie.

Le président ukrainien a indiqué qu'il était prêt à s'entretenir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, sous n'importe quel format, exprimant sa gratitude pour l'invitation du président américain, Joe Biden, à tenir une réunion tripartite comprenant l'Ukraine, la Russie et les États-Unis.

Les relations entre Kiev et Moscou connaissent une escalade de tension depuis près de 7 ans, en raison de l'annexion illégale par la Russie de la Crimée ukrainienne et de son soutien aux séparatistes qui lui sont fidèles dans le "Donbass".

De temps à autre, les affrontements se poursuivent dans le Donbass entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes qui ont déclaré leur prétendue indépendance en 2014.

Récemment, des pays occidentaux, les États-Unis en tête, ont accusé la Russie de masser ses forces près de la frontière ukrainienne. Washington a menacé d'imposer des sanctions à Moscou si elle lance une attaque contre l'Ukraine.

La Russie rejette les accusations sur les mouvements de ses forces à l'intérieur de son territoire et nie l'existence de plans d'agression contre l'Ukraine.

Source : AA