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- Le 22 Novembre 2024
Le ministre de la santé a démissionné. Le directeur de l’hôpital d’Al-Salt et quatre autres responsables ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête.
Le directeur et quatre responsables de l’hôpital public d’Al-Salt, près de la capitale jordanienne, Amman, ont été placés en garde à vue samedi 13 mars en raison de la mort de sept malades du Covid-19 en réanimation à la suite d’une panne d’alimentation en oxygène dans l’établissement, a fait savoir une source judiciaire. Pour les besoins de l’enquête et déterminer les responsabilités, le procureur de Salt a décidé de les arrêter pour une semaine.
Ces décès ont suscité une vive émotion dans le pays et la colère du roi, Abdallah II, alors que le pays est confronté à un regain de l’épidémie due au nouveau coronavirus. Le roi s’est rendu samedi à l’hôpital, et, selon des images diffusées à la télévision, il a demandé au directeur, Abdel Razak Al-Khachman, de démissionner après lui avoir fait part de son mécontentement.
D’après le ministre de la santé, Nazir Obeidat, qui a depuis quitté ses fonctions, une panne d’alimentation en oxygène s’est produite pendant près d’une heure à l’hôpital et « a vraisemblablement entraîné la mort » des patients, quatre hommes et trois femmes âgés de plus de 40 ans.
Une réunion extraordinaire des deux chambres du Parlement doit avoir lieu dimanche, selon le président de la Chambre des représentants, Abdelmoneim Saleh. « Dans ces temps difficiles, les institutions ne peuvent tolérer aucune négligence et aucune erreur, en particulier dans les traitements dispensés dans les hôpitaux », a-t-il dit.
Des centaines de personnes, dont les familles des victimes, ont manifesté samedi devant l’hôpital d’Al-Salt, où sont soignés 150 malades atteints du Covid-19. Les forces de sécurité ont été déployées pour encadrer la manifestation.
La Jordanie, qui a lancé sa campagne de vaccination en janvier, a enregistré plus de 464 000 cas d’infection au coronavirus et plus de 5 200 morts pour 10 millions d’habitants. En raison du regain de l’épidémie, le pays a annoncé dans la semaine l’extension du couvre-feu en vigueur depuis le 24 février ainsi que la fermeture des jardins publics, des écoles et universités, des clubs sportifs et des hammams.
Source : Le Monde