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- Le 22 Novembre 2024
Les forces de paix de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) quitteront le Kazakhstan dans une dizaine de jours.
Le Président kazakh, Kassym Jomart Tokaïev a déclaré, mardi lors d'un discours devant le Parlement, que le pays a fait face à une guerre terroriste.
Il s'est félicité de la victoire face aux terroristes, notant que la stabilité a été restaurée dans le pays.
Tokaïev a rappelé qu'il avait sollicité l'aide militaire de l'OTSC dont le Kazakhstan est membre.
"Le Kazakhstan a demandé le soutien d'une mission de paix, a-t-il expliqué. Lors de la prise de cette décision, nous avions quasiment perdu le contrôle à Almaty. Par la suite, nous aurions perdu la capitale et le pays entier."
Dans ce contexte, Tokaïev a annoncé que les forces de paix déployées par l'OTSC commenceront à quitter graduellement le pays dans deux jours.
"Le processus de retrait s'achèvera dans maximum dix jours", a-t-il conclu.
Le Conseil de sécurité collective de l'OTSC avait déployé 2 300 soldats et 250 équipements au Kazakhstan suite à la demande faite.
Les manifestations et les violences qui ont éclaté la semaine dernière ont fait des dizaines de morts et d’énormes dégâts matériels.
Lundi, le gouvernement kazakh a annoncé qu’environ 8 000 personnes avaient été arrêtées à la suite des troubles.
Le gouvernement a déclaré que la vie avait commencé à revenir à la normale dans le pays suite au contrôle des manifestations et à la libération des bâtiments publics qui avaient été saisis par les manifestants, dans le cadre de l’opération antiterroriste actuellement en cours afin de maintenir la sécurité et l’ordre.
Il a noté qu’après le déclenchement des manifestations, le Président du Kazakhstan a appelé Moscou, en tant que chef de l’OTSC, à envoyer des forces pour aider à sécuriser et à protéger son pays.
La Russie a déjà déployé des forces dans ce pays d’Asie centrale dans le cadre d’une force multinationale des anciennes républiques soviétiques.
Le Kazakhstan a considéré les violences à Almaty, la plus grande ville du pays, comme une attaque de "groupes terroristes".
Il a exprimé son mécontentement quant à la couverture médiatique des événements par les médias étrangers, qui a commencé par des manifestations contre la hausse des prix des carburants dans l'ouest du pays le 2 janvier.
Source : AA