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- Le 22 Novembre 2024
Des négociations doivent commencer lundi 10 janvier à Genève pour désamorcer le risque d’une intervention russe en Ukraine.
La Russie a exclu dimanche 9 janvier toute « concession » lors de pourparlers à fort enjeu avec les Etats-Unis sur l’Ukraine et la sécurité en Europe, qui se tiendront à Genève lundi, après une première rencontre dès dimanche soir.
« Nous n’accepterons aucune concession. Cela est complètement exclu », a déclaré aux agences de presse russes le vice-ministre des affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui doit prendre part aux négociations.
« Nous sommes déçus des signaux venant ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles. »
Des représentants de la Russie et des Etats-Unis se retrouveront dimanche soir à Genève avant une réunion cruciale le lendemain, dans un contexte de vives tensions.
Menace de sanctions américaines
La Russie est accusée par les Occidentaux d’avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière de l’Ukraine voisine en prévision d’une éventuelle invasion, ce que Moscou nie.
Les discussions prévues à Genève ont été organisées après que la Russie a soumis des exigences pour « garantir sa sécurité ». En tête de ses demandes figure un engagement de l’Otan à ne pas intégrer l’Ukraine et le retrait des soldats américains des pays les plus orientaux de l’Alliance atlantique.
Ces demandes ont été qualifiées d’« inacceptables » par plusieurs responsables occidentaux. Samedi, un haut responsable de l’administration du président américain Joe Biden a en revanche déclaré que les États-Unis et leurs alliés étaient prêts à discuter avec la Russie de la possibilité pour chaque partie de restreindre les activités militaires et le déploiement de missiles dans la région frontalière.
Le mois dernier, le président américain, Joe Biden, a menacé son homologue russe, Vladimir Poutine, de prendre des sanctions « comme il n’en a jamais vues » si Moscou attaquait l’Ukraine.
La Russie ne vaut pas « agir contre (ses) propres intérêts »
« Il est très probable que nous rencontrerons la réticence de nos collègues américains et de l’Otan à percevoir réellement ce dont nous avons besoin », a commenté Sergueï Riabkov dimanche.
Malgré « les menaces qui sont constamment formulées à notre encontre (…) nous ne ferons aucune concession », a-t-il insisté, ajoutant que cela reviendrait à « agir contre nos propres intérêts, contre les intérêts de notre sécurité ».
L’est de l’Ukraine est déchiré depuis 2014 par un conflit entre les forces de Kiev et des séparatistes prorusses qui a éclaté après l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie.
Source : Le Monde avec Reuters