Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Conseil présidentiel libyen et la conseillère du Secrétaire général des Nations Unies pour la Libye, Stephanie Williams, ont discuté lundi des développements du processus politique dans le pays.
C'est ce qui ressort d'une réunion tenue dans la capitale, Tripoli, à laquelle ont participé le président du Conseil présidentiel, Mohammed al-Manfi, et ses deux vice-présidents, Moussa al-Koni et Abdallah al-Lafi, ainsi que Stephanie Williams, selon un communiqué du bureau des médias du Conseil.
Le Conseil a déclaré que cette rencontre a permis de "faire le point sur les derniers développements du processus politique en Libye".
La réunion a également "passé en revue les efforts de la mission des Nations Unies pour favoriser une solution politique à la crise libyenne, en consultant toutes les parties impliquées dans le processus politique, soulignant l'importance de respecter les conclusions du dialogue politique, de réussir la réconciliation nationale, de préparer la tenue d'élections et de répondre aux aspirations du peuple libyen en édifiant un État unifié et démocratique et en rétablissant la paix et la stabilité dans le pays ", peut-on lire dans le communiqué.
Plus tôt dans la journée de lundi, la Chambre des représentants a annoncé la suspension de sa session consacrée à l'audition de la Commission électorale, à laquelle il a été demandé de soumettre une proposition pour la date des élections, suite à l'impossibilité de tenir les élections présidentielles le 24 décembre dernier.
Le porte-parole du conseil, Abdallah Blihaq, a affirmé dans une déclaration filmée : "La session a conclu que la commission a communiqué avec toutes les parties et agences concernées par le processus électoral pour éliminer les problèmes relevant de la force majeure et fixer une nouvelle date pour les élections."
Le président de la Commission électorale, Imad al-Sayeh, a déclaré lundi que la "force majeure" avait empêché la tenue des élections.
Il a expliqué que celle-ci est incarnée par "des décisions judiciaires contradictoires, des jugements rendus après la période prévue par la loi, et des menaces à l'encontre de la Commission dans le cas où la liste finale serait publiée avec les noms de certains candidats (non spécifiés)".
Et d'ajouter : "Nous avons suggéré que le 24 janvier (de cette année) soit un autre jour pour le vote au cas où les cas constitutifs de force majeure auront été éliminés."
Outre les décisions de justice et les menaces qui pèsent sur la commission, il existe des divergences entre les institutions officielles libyennes, notamment en ce qui concerne les deux lois électorales.
Les Libyens espèrent que les élections présidentielles et législatives contribueront à mettre fin au conflit armé qui ravage leur pays depuis des années.
Source : AA