Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le bureau du Premier ministre soudanais, Abdullah Hamdok, a démenti, samedi, ce qui a été rapporté par la presse à propos de l’assignation à résidence surveillée de ce dernier.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse du bureau de Hamdok, consulté par l'Agence Anadolu.
Le communiqué a indiqué que "les plateformes de réseaux sociaux et certains sites médiatiques font circuler des informations selon lesquelles le Premier ministre, Abdullah Hamdok, a été assigné à résidence surveillée, pour la deuxième fois, et nous démentons cette information".
Et de poursuivre : "Nous affirmons qu'il bénéficie d'une totale liberté de mouvement, de réunion et de communication".
Pour sa part, une source gouvernementale a déclaré, sous couvert d'anonymat, à l'Agence Anadolu, que Hamdok "n'a pas assuré ses fonctions depuis son bureau à la présidence du Conseil des ministres, à Khartoum, depuis une semaine".
La même source a souligné que Hamdok "continuait à rencontrer des personnalités politiques et des dirigeants des mouvements armés à son domicile, dans le contexte de son renoncement à présenter sa démission".
Une autre source au bureau du Premier ministre avait suggéré, lundi dernier, dans un communiqué de presse, que Hamdok pourrait démissionner dans un bref délai, après y avoir renoncé plus tôt.
Le chef du Conseil souverain, Abdel Fattah Al-Burhan, s'est engagé, dans la journée du vendredi, à organiser des élections libres et crédibles et à protéger son pays du chaos et de la ruine.
Le 21 novembre, le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhan et Abdullah Hamdok ont signé un accord politique, qui prévoyait le retour de ce dernier à ses fonctions, la formation d'un gouvernement de compétences (non-partisanes) et la libération des détenus politiques.
Cependant, les forces politiques et civiles soudanaises ont considéré l'accord comme une "tentative de légitimer le coup d'État" et se sont engagées à poursuivre les protestations jusqu'à l’instauration d’un régime totalement civil, pendant la période de transition.
Depuis le 25 octobre dernier, le Soudan a été le théâtre de protestations contre les mesures exceptionnelles prises par al-Burhan, dont notamment, la déclaration de l'état d'urgence, la dissolution du Conseil de souveraineté et celui des ministres de transition, après l'arrestation de chefs de partis et de hauts responsables, ce que les mouvements politiques et civils ont considéré comme étant un "coup d'État militaire", une affirmation qui a été démentie par l'armée soudanaise.
Source : AA