Les législateurs espagnols envisagent de raccourcir la période d'isolement de 10 jours à 5 pour les personnes testées positives à la Covid-19 alors même que le ministère de la Santé a annoncé mardi que près de 100 000 nouvelles infections ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures, le double du pic quotidien d'infections atteint au cours de toutes les vagues précédentes.

La contagion post-Noël continue de submerger les médecins de famille espagnols, qui sont chargés de surveiller les patients légèrement malades, d'approuver les congés de maladie et d'organiser les tests. Les hôpitaux ressentent de plus en plus la pression, même si la situation reste gérable.

Actuellement, il y a 9 852 patients hospitalisés pour COVID-19 en Espagne. Lors du pic de la vague en janvier dernier, près de 31 000 personnes ont été hospitalisées pour la maladie. Mardi, 114 autres personnes sont décédées.

Malgré la croissance exponentielle de la contagion de la variante omicron, de plus en plus de législateurs envisagent de raccourcir la période de quarantaine pour éviter un excès ingérable de personnes manquant le travail.

Mercredi, les dirigeants régionaux et le gouvernement central débattront de suivre les traces des États-Unis et de réduire le confinement à cinq jours, selon le quotidien espagnol « El Pais ».

« La COVID doit commencer à être traitée différemment", a déclaré la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Ayuso, soulignant le taux de vaccination élevé en Espagne.

Malgré la contagion qui monte en flèche, Madrid et plusieurs autres régions d'Espagne ont exclu de nouvelles restrictions, à l'heure actuelle.

Dans le même temps, d'autres régions, dont le Pays basque, la Galice et La Rioja, ont annoncé mardi des restrictions plus strictes sur la vie nocturne.

Source : AA