Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L'ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, médiateur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) dans la crise politique malienne, arrivé à Bamako, mardi, a dit espérer la mise en place d'un calendrier électoral d'ici la fin de l'année, à l'issue de son entretien avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Goodluck Jonathan était accompagné par Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO. Les échanges ont porté sur l’avancement du calendrier électoral, des activités politiques et des recommandations phares de la CEDEAO.
« Les chefs d'Etats nous ont demandé de bien vouloir venir à Bamako et d'échanger directement avec le président de la Transition afin de s'enquérir de l'état d'avancement des activités politiques (...) avec l’espoir également que d’ici la fin de l’année, nous aurons tout un calendrier en place pour l’organisation de élections qui est une des recommandations phares de la CEDEAO », a déclaré à la presse Goodluck Jonathan, à l'issue de la rencontre.
Le médiateur de la CEDEAO a annoncé que la réunion avec le président de la Transition s’était "très bien passée", tout en indiquant que cette fois-ci « nous n’avons pas rencontré les autres parties prenantes. Nous sommes venus directement rencontrer le président de la Transition afin d’échanger avec lui et de faire le point de la situation ».
Goodluck Jonathan a, également, annoncé : « Nous allons revenir à Bamako certainement au mois de janvier » avant de rappeler la nécessité pour la conférence des Chefs d'Etats d'organiser les élections au mois de février 2022.
Pour rappel, lors du 60e sommet ordinaire des chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, tenu le 12 décembre courant, à Abuja au Nigéria, le Président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, a annoncé qu’il avait reçu la veille un courrier du président de Transition du Mali s'engageant à fournir un calendrier électoral au plus tard le 31 janvier 2022.
« Si à la fin de décembre 2021, aucun progrès tangible n’est réalisé dans la préparation des élections, des sanctions additionnelles seront imposées dès le 1er janvier 2022. Ces sanctions incluront notamment des sanctions économiques et financières », a prévenu la CEDEAO.
Après le putsch du 18 août 2020 à Bamako, la CEDEAO avait suspendu le Mali de ses rangs et stoppé les échanges financiers et commerciaux avec ce pays, en proie à un cycle de violences terroristes et intercommunautaires.
Source : AA