Le Conseil de sécurité de l'ONU proroge d’une année le mandat de la Monusco

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé lundi d'un an le mandat de sa mission de maintien de la paix en République démocratique du Congo (Monusco), tout en demandant à la force « de se retirer d'ici à la mi-2022 » de la province du Tanganyika dans le Sud-Est du pays.

La résolution 2612, présentée par la France et adoptée par le Conseil, demande à la Monusco de “consolider son empreinte en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où un conflit actif persiste”.

Les effectifs de 14 160 militaires au maximum et de 2 001 policiers restent inchangés, mais le texte demande aux Casques bleus “d'accentuer leurs opérations conjointes avec les forces congolaises, les FARDC” dans les provinces du Nord - Kivu et de l’Ituri.

Le texte réclame à la Monusco « de se retirer d'ici à la mi-2022 » de la province du Tanganyika dans le Sud-Est du pays, «et de consolider son empreinte en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où un conflit actif persiste. »

Le Conseil relève « l'importance de la coordination et du partage d'informations » avec les pays de la sous-région incluant les Casques bleus « sur les opérations militaires en cours dans l'est de la RDC ».

L’armée congolaise mène depuis fin novembre des opérations conjointes avec les troupes ougandaises dans le territoire de Beni au Nord-Kivu et dans la province de l’Ituri.

Les troupes conjointes qui procèdents à des frappes aériennes et des tirs d’artillerie visent les Forces démocratiques alliés (ADF), auteurs de centaines de massacres ayant fait des milliers de morts dans les deux provinces depuis 2014.

Les Nations Unies dont les Casques bleus sont déployés en RDC depuis plus de 20 ans ne prennent pas part aux opérations congolo-ougandaises, mais assurent qu’elles feront le monitoring des violations des droits de l’homme.

Les deux provinces, théâtre des opérations conjointes sont depuis le début du mois de mai dernier sous état de siège, mesure exceptionnelle ayant consacré le remplacement des autorités civiles par des officiers militaires et policiers à la tête des villes, territoires et provinces.

Source : AA

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