Tunisie : retour volontaire de 142 migrants guinéens dans leur pays
- Le 18 Avril 2025
Un élément de l’Armée nationale tchadienne (ANT) est porté disparu depuis dimanche 12 décembre « suite à un affrontement » entre des forces tchadiennes et des paramilitaires russes « dans le village tchadien de Djormère » situé à proximité des frontières centrafricaines, a indiqué à l’Agence Anadolu, mardi, le directeur général de la gendarmerie nationale du Tchad, le général de division Djontan Marcel Hoïnati, joint au téléphone.
A ce propos, le journal centrafricain "Corbeau News" (Indépendant) avait rapporté, lundi, que cet accrochage, survenu dimanche vers 15 heures (heure locale), a fait « un mort et d’un otage du côté de l’armée tchadienne ».
La même source a précisé que tout avait commencé par « un violent affrontement » opposant les mercenaires russes aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui se sont, plus tard, repliés.
« Après avoir paniqué, les habitants de ce village en tirant sans cesse en l’air, ils (russes) ont franchi la frontière du Tchad et pénétré dans le village tchadien de Djormère vers 15 heures », a indiqué le journal.
« Plusieurs dégâts matériels et humains ont été causés sur les civils, poussant l’armée tchadienne à intervenir. Des échanges des tirs avaient eu lieu avec les militaires tchadiens durant près d’une heure. Les mercenaires russes, constatant que l’ennemi en face est plus dur que les précédents, ont préféré se retirer du territoire tchadien après avoir capturé un soldat et tué un autre », a précisé "Corbeau News".
Pour l’heure, ni Ndjamena ni encore Bangui n'ont réagi à cette nouvelle incursion des mercenaires russes sur le territoire tchadien.
Pour rappel, le dimanche 30 mai dernier, à 5 heures du matin, le poste militaire avancé de Sourou, en territoire tchadien, non loin de la localité de Mberé, et à proximité de la frontière centrafricaine, avait été attaqué par les paramilitaires russes, appuyés par les soldats centrafricains, tuant un soldat tchadien et blessant cinq autres. Cinq autres ont été enlevés pour être ensuite exécutés sur le territoire centrafricain.
Le gouvernement tchadien, de son côté, avait dénoncé une grave violation sur son territoire par l’armée centrafricaine et avait promis des représailles.
Bangui avait plus tard dépêché une délégation composée de plusieurs membres du gouvernement centrafricain pour apaiser la tension à N'Djamena.
Source : AA