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- Le 22 Novembre 2024
La Maison Blanche a déclaré, jeudi, que le président Joe Biden a réclamé à son équipe d'envisager "d'autres options" en cas d'échec des négociations sur le programme nucléaire iranien.
"Le président a demandé à son équipe d'être prête au cas où la diplomatie échouerait et où nous devrions nous tourner vers d'autres options, ce qui nécessite des préparatifs", a déclaré la porte-parole Jen Psaki lors d'une conférence de presse.
Psaki a réaffirmé que le seul moyen d’échapper aux sanctions est de se conformer à l'accord sur le nucléaire.
"Si la diplomatie ne permet pas d'avancer rapidement et si le programme nucléaire de l'Iran continue de s'accélérer, nous n'aurons d'autre choix que de prendre des mesures supplémentaires pour imposer de nouvelles restrictions aux secteurs vitaux de l'Iran", a-t-elle déclaré.
L'Iran et les puissances mondiales ont entamé des pourparlers à Vienne le 29 novembre dans une ultime tentative de relancer le Plan d'action global conjoint (PAGC).
Le PAGC a été signé en 2015 par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE.
En vertu de cet accord, Téhéran s'est engagé à limiter son activité nucléaire à des fins civiles et, en contrepartie, les puissances mondiales ont accepté d'abandonner les sanctions économiques contre l'Iran.
Mais en 2018, le président de l'époque, Donald Trump, a retiré unilatéralement les États-Unis de l'accord et a réimposé des sanctions sévères à l’Iran, ce qui a incité ce dernier à ne plus se conformer à l'accord.
Téhéran et Washington continuent de camper fermement sur leurs positions. Alors que l'Iran souhaite la levée de toutes les sanctions américaines et des garanties de Washington que les Etats-Unis ne se retireront pas à nouveau de l'accord, l'administration Biden exhorte pour sa part l'Iran à se conformer aux engagements pris dans le cadre de l’accord.
Source : AA