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- Le 22 Novembre 2024
Le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) a condamné dans les termes les plus fermes la série d’attaques qui a ciblé, ces derniers jours, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Le conseil a publié un communiqué, adopté à l’unanimité des 15 pays membres, tard mercredi soir, heure de New York, dont l’Agence Anadolu a reçu une copie.
Le communiqué rappelle que "les attaques sont survenues dans les régions de Bandiagara, Kidal, Gao et Menaka, et en conséquence, sept casques bleus du Togo et un sous-traitant de la MINUSMA ont été tués, et trois autres du Togo et un autre sous-traitant ont été tués dans une deuxième attaque, et un casque bleu égyptien a été tué après avoir été blessé lors d’une troisième attaque qui est survenue le mois dernier".
Le conseil a appelé "le gouvernement de transition du Mali à enquêter d’urgence sur ces attaques et à traduire les auteurs en justice", avertissant que "les attaques visant les forces de maintien de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international".
Le communiqué a souligné que la participation, la planification, la direction, au parrainage ou au lancement d’attaques contre les forces de la MINUSMA "constituent la base de la désignation des sanctions conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité".
Les membres du Conseil ont exprimé leurs plus sincères condoléances et sympathie aux familles des victimes, ainsi qu’à l’Égypte, au Mali, au Togo et à la mission de la MINUSMA.
Ils ont également exprimé leurs vœux de prompt et complet rétablissement aux blessés.
Ils ont noté que les mouvements et groupes armés azawadiens ont pris le contrôle des régions du nord du Mali en 2012, et ont étendu leur influence dans 3 villes principales : Kidal, Tombouctou et Gao.
L’intervention des forces françaises avec le soutien international en janvier 2013 a conduit à l’expulsion de groupes armés des villes de Gao et Tombouctou, tandis que Kidal restait sous le contrôle des mouvements de l’Azawad.
Malgré la signature d’un accord de paix en mai et juin 2015 entre le gouvernement central de Bamako et les mouvements les plus en vue de l’Azawad, les incidents violents sont toujours fréquents.
Source : AA