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- Le 22 Novembre 2024
La situation dans les camps abritant des membres de l’organisation terroriste « Daech » et leurs familles, situés dans le nord-est de la Syrie, constitue une « bombe à retardement » pour la sécurité européenne, a estimé le coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, Ilkka Salmi.
Lors d'une réunion de la commission sécurité et défense du Parlement européen, tenue mardi, Salmi a passé en revue les questions prioritaires de l'Union européenne en matière de lutte contre le terrorisme.
Le responsable européen a indiqué que le bloc des 27 apportera son aide pour améliorer la situation humanitaire dans les camps et les prisons (qui sont sous le contrôle de l’organisation terroriste « YPG/PKK »).
« Nous devons enrayer la montée de l'extrémisme, qui constitue une bombe à retardement pour la sécurité européenne, et améliorer la situation humanitaire dans les camps », a préconisé Salmi.
Et le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme de poursuivre, « Cela sera possible en partie grâce à un soutien à même de garantir l'intégration des Syriens et des Irakiens qui vivent dans les camps de réfugiés, au sein de leurs communautés ».
Salmi a indiqué qu'il prévoyait de visiter les camps au cours des prochains mois.
Outre les civils qui ont fui les affrontements avec « Daech » à Deir Ezzor, l'organisation terroriste « YPG/PKK », retient également des membres de « Daech » et leurs familles dans le camp d’« al-Hol » qu'elle a établi dans le gouvernorat de Hassaké le 17 avril 2017.
Selon les estimations des Nations Unies, plus de 70 000 personnes vivent dans le camp surpeuplé d’« al-Hol », dont plus de 90% d’entre elles sont des enfants et des femmes.
Source : AA