Le Premier ministre français, Jean Castex, a appelé « au calme et à la responsabilité » face à une situation « d’une particulière gravité » en Guadeloupe.

Le chef du gouvernement s’exprimait au terme d’une réunion interministérielle de crise.

« La situation que connaît la Guadeloupe depuis quelques jours est d'une particulière gravité » a-t-il reconnu avant d’appeler au calme.

Il assure néanmoins qu’il « n'est pas question, en Guadeloupe ou ailleurs, de revenir sur l'obligation » vaccinale des soignants.

« La République doit protéger la population et notamment ceux qui œuvrent pour soigner et secourir. C’est pour cela que la loi a prévu une obligation de vaccination pour les soignants et sapeurs-pompiers, et eux uniquement » a-t-il notamment plaidé.

Il assure néanmoins qu’il a « conscience que cela n'est pas simple sur ce territoire, que des craintes existent et qu'il (…) faut faire preuve de pédagogie ».

Dénonçant « une petite minorité violente, qui dévalise les magasins, qui barre les routes, rançonne les automobilistes, qui empêche des personnes malades à accéder à des soins parfois vitaux qui et va même jusqu'à tirer sur les forces de l'ordre », il a tenu à condamner « avec la plus extrême fermeté ces violences » et promet que les auteurs « continueront d'être arrêtés et jugés ».

Pour tenter de désamorcer la situation, l’Exécutif français va créer une « instance de dialogue » pour « convaincre les professionnels concernés » par l’obligation vaccinale.

Source : AA