Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Comité des médecins soudanais a annoncé, ce samedi, que le bilan des victimes lors des manifestations au Soudan, depuis le 25 octobre dernier, s’est alourdi à 40 morts, après le décès d'un manifestant des suites de ses blessures par balles, au cours des manifestations de la journée de mercredi dernier.
Le Comité (non-gouvernemental) a déclaré dans un communiqué : "ce matin, le martyr Mohammed Adam Hadoun (16 ans) est décédé des suites de ses blessures par balles réelles à la tête et à la jambe, dans les protestations du 17 novembre (mercredi dernier)".
Cela porte le bilan à 16 morts, lors des manifestations de mercredi.
Le communiqué ajoute : "avec cela, le bilan confirmé depuis le 25 octobre est passé à 40 martyrs".
L'Association des professionnels soudanais a annoncé, mercredi, dans un communiqué, la mort de 15 personnes lors d'un affrontement avec les forces de l’ordre, dont la plupart sont tombés dans la ville de Bahri, au nord de Khartoum, qui exigeaient le retour d'un régime civil et dénonçaient le "coup d'Etat militaire".
La police soudanaise a déclaré, dans la journée de jeudi, qu'elle n'avait pas tiré sur des manifestants pacifiques et qu'elle s'était engagée à disperser les manifestations "conformément aux normes internationales".
Depuis le 25 octobre dernier, le Soudan est sous le coup d’une grave crise, l'armée avait déclaré l'état d'urgence dans le pays, dissous le Conseil de souveraineté et le Conseil des ministres de transition, limogé des gouverneurs et arrêté des chefs de parti, des ministres ainsi que des responsables, ce qui a déclenché des mouvements de protestations qui s’opposent à ces mesures qu’ils considèrent comme étant un “coup d'État militaire“.
Face aux accusations d'avoir mené un “coup d'État militaire“, al-Burhan affirme que l'armée s'est engagée à achever le processus de transition démocratique, et qu'elle a pris des mesures du 25 octobre dernier, pour protéger le pays d'un “réel danger“, tout en accusant les forces politiques d'“incitation au chaos“.
Source : AA