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- Le 22 Novembre 2024
L’Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution présentée par 29 pays, dont la Turquie, appelant à mettre fin aux violations et abus des droits de l'homme, ainsi qu'aux mesures et pratiques discriminatoires envers les habitants de Crimée.
L'Assemblée générale des Nations Unies a condamné mercredi l'occupation continue par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée, soulignant sa non-reconnaissance de l’annexion territoriale opérée par Moscou.
L’Assemblée générale a adopté par 64 voix pour, 20 voix contre et 93 abstentions, une résolution en ce sens, présentée par 29 pays dont la Turquie.
Dans cette résolution, l’ONU appelle la Russie à « mettre fin aux violations et abus des droits de l'homme, ainsi qu'aux mesures et pratiques discriminatoires envers les habitants de la péninsule de Crimée (...) , les Ukrainiens et les personnes appartenant à d'autres minorités ethniques et religieuses ».
L’Assemblée générale des Nations Unies dénonce « l’indifférence totale de la Russie à l’égard de ses obligations en vertu de la Charte des Nations Unies et du droit international, quant à sa responsabilité juridique sur le territoire occupé ».
L’ONU exhorte Moscou « à s'abstenir d'arrêter ou de poursuivre en justice les habitants de Crimée pour des actes de nature non criminelle ou des opinions exprimées, notamment les commentaires ou les publications sur les réseaux sociaux ».
Selon le texte de la résolution, l’organisation internationale exige « la libération de tous ceux, - parmi les habitants de Crimée -, qui ont été interpellés ou écroués sur fond de ces actes ».
L’ONU appelle également la Russie à « respecter le droit à la liberté de religion ou de conviction et à en garantir l'exercice à tous les résidents de Crimée ». Il est question également de supprimer « les contraintes réglementaires et les barrières discriminatoires qui interdisent ou restreignent les activités des minorités religieuses en Crimée ».
La résolution de l’ONU appelle l'armée russe à « cesser de forcer les habitants de Crimée à participer à des opérations militaires et à mettre fin aux poursuites pénales contre les habitants qui refusent l’embrigadement ».
Des tensions ont éclaté entre Moscou et Kiev, sur fond de l'ingérence russe en Ukraine après le renversement du régime de l'ancien président ukrainien, Viktor Ianoukovitch (proche de Moscou) fin 2013.
La situation s'est aggravée en raison du soutien de Moscou aux séparatistes qui lui sont fidèles dans la région du Donbass et de l'annexion ultérieure de la péninsule de Crimée (sud) par la Russie à ses territoires, à la suite d'un référendum unilatéral tenu le 16 mars 2014.
Depuis l'annexion territoriale opérée par Moscou, les citoyens ukrainiens de Crimée, notamment les Tatars, sont victimes de répression, d'arrestations et de détentions arbitraires.
Source : AA