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- Le 31 Octobre 2024
Les récentes précipitations ont permis de stocker au niveau des barrages du pays 165 millions m3 d'eau depuis le 5 novembre soit 44% des apports depuis le début de l'année hydrologique (septembre), a indiqué mardi à Alger la directrice centrale au niveau de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Nadia Ouchart.
Les ressources hydriques actuelles emmagasinées au niveau des barrages du pays sont de l'ordre de 2,3 milliards m3, ce qui a permis une "légère" progression de l'état de réserve des barrages avec des apports "appréciables" pour certains bassins versants, a fait savoir la même responsable à la Radio nationale.
Elle a rappelé les derniers chiffres du taux e remplissage des barrages, avec 33,16 % au niveau national (les 2,3 milliards m3). La région Est enregistre un taux de remplissage de 57,5 %, contre 9,26 % pour le Centre, 20,54 % pour le Chellif et 22,55 % pour la région Ouest.
Interrogée sur le taux d'envasement des barrages, la même responsable a fait savoir que le taux national est de 15% sur les 8,6 milliards m3 de capacité totale des barrages.
"L'envasement est un phénomène naturel pris en considération lors de la conception des barrages. Il y a des actions d'entretien et préventives lors des crus pour y remédier", a-t-elle assuré.
La période de sécheresse qu'a connue le pays, a-t-elle expliqué, a entravé les travaux de dévasement des barrages car ces opérations nécessitent des quantités d'eau importantes.
"Pour retirer 1 m3 de vase dans un barrage, cela nécessite 3 m3 d'eau.
C'est pour cette raison que nous n'avons pas procédé à ces opérations pendant la période de sécheresse", a-t-elle argué.
Par ailleurs, l'invitée de la Radio nationale a souligné la nécessité de rationnaliser la consommation de l'eau dans un contexte de changement climatique, sachant également que l'Algérie est un pays aride à semi-aride.
De plus, la stratégie du secteur des Ressources en eau implique des études de raccordement de barrages pour les transferts d'eau pour compenser l'aspect hétérogène des niveaux de précipitations à travers le pays, a-t-elle fait observer.
"S'agissant des zones urbaines, et dans un contexte de changement climatique marqué par des épisodes de sécheresses et d'autres de grandes crues, il faut réfléchir à mettre des dispositifs de retenue des précipitations", a estimé Mme. Ouchart.
Source : APS