Les cours du pétrole ont chuté en début de séance de ce mercredi, et ce, pour la troisième séance consécutive, avec la dissipation des craintes de perturbation des approvisionnements en brut saoudien, suite aux attaques qui ont ciblé des installations vitales.
L'Arabie saoudite a annoncé dimanche que le port de Ras Tanura dans la région orientale du Royaume (le port le plus important du pays pour l’approvisionnement en pétrole) avait été attaqué par un drone venant de la mer, et que des débris d’un missile balistique étaient tombés à proximité d'un quartier résidentiel à Dhahran.
Les retombées de l'attaque des installations appartenant au géant saoudien du pétrole Aramco en septembre 2019 sont encore vivaces dans les milieux des courtiers, dans la mesure où les cours avaient augmenté de plus de 28 % à l'époque, avec l’annonce d’une chute de production de moitié dans le Royaume, par rapport aux taux journaliers normaux.
De plus, les cours du brut ont été affectés aujourd'hui par le repli de la sévérité de la vague de froid qui a frappé l'État américain du Texas (le plus grand producteur de brut du pays) et le retour progressif de la production à des chiffres normaux.
À 06 h 31 GMT, les contrats à terme mondiaux de référence sur le Brent pour une livraison en mai étaient en baisse de 1,30 %, soit 88 cents, à 66,64 dollars le baril.
Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate pour une livraison en avril ont également chuté de 1,12 %, soit 78 cents, à 63,23 dollars le baril.
L'American Petroleum Institute (API) a déclaré mardi soir d’après des données préliminaires, que les stocks de pétrole brut dans le pays avaient augmenté de 12,8 millions de barils au cours de la semaine qui s’est achevée au 5 mars.
Plus tard dans la journée, l’Energy Information Administration (EIA) devrait publier les données définitives concernant les stocks de brut aux États-Unis.
Source : AA
