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- Le 22 Novembre 2024
Selon un article de Bloomberg publié jeudi, les États-Unis ont averti leurs alliés européens que la Russie pourrait bien préparer une invasion de l'Ukraine voisine, alors que Moscou rassemble des forces à sa frontière occidentale.
Les responsables américains, dont le Secrétaire d'État Antony Blinken, et le Pentagone ont déclaré qu'ils suivaient de près le déploiement militaire, mais Bloomberg rapporte que l'administration Biden est allée plus loin et a officiellement averti ses alliés européens d'une potentielle offensive militaire russe.
Le média a cité des sources anonymes bien informées, qui ont précisé que les informations sur lesquelles se fonde l'évaluation américaine n'avaient pas encore été communiquées aux Européens.
"Nous sommes préoccupés par les rapports faisant état d'une activité militaire russe inhabituelle près de l'Ukraine", a déclaré Blinken, mercredi.
Le Secrétaire d’État américain ajoutait également : "Nous surveillons la région de très près. Nous continuerons, comme nous le faisons toujours, à nous concerter étroitement avec nos alliés et partenaires sur cette question. Et comme nous l'avons dit clairement, toute escalade ou action agressive susciterait une vive préoccupation de la part des États-Unis."
Le ministère ukrainien de la Défense avait déclaré, au début du mois, que la Russie poursuivait le renforcement de son dispositif militaire près de sa frontière et qu'elle y avait stationné 90 000 soldats russes, selon l'Associated Press.
Le Pentagone a exigé, mercredi, que Moscou fasse preuve de transparence vis-à-vis de la communauté internationale quant à ses actions et intentions dans la région.
Selon Bloomberg, la Russie maintient que tout mouvement de troupes sur son territoire est une affaire interne.
Ces développements sont similaires à ceux qui ont débuté en mars, lorsque des estimations ont établi à près de 100 000 hommes le nombre des militaires russes déployés près de la frontière ukrainienne et dans la péninsule de Crimée, ainsi qu'un net renforcement en équipements militaires.
La Russie a envahi et occupé la Crimée en 2014 et y reste l'autorité de facto. Cette année-là, Moscou a également commencé à soutenir les forces séparatistes dans l'est de l'Ukraine contre le gouvernement central, une politique qu'elle a maintenue durant les sept dernières années.
Le renforcement de sa présence militaire à la frontière, au printemps dernier, avait fait craindre une invasion imminente de l'Ukraine, mais Moscou avait fini par retirer ses forces à partir d'avril.
Source : AA