La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé mercredi que l'Union européenne va élargir les sanctions contre la Biélorussie dès la semaine prochaine, après que le bloc des 27 a accusé Minsk d'avoir contraint des milliers de migrants à se masser à ses frontières.

Von der Leyen a déclaré, à l’issue de sa rencontre à la Maison Blanche avec le président américain Joe Biden, ce mercredi, que les nouvelles sanctions s’appliqueront non seulement aux individus, mais aussi aux entités.

La responsable européenne a ajouté que les États-Unis ont préparé leur propre liste noire de sanctions économiques, qui sera dévoilée début décembre prochain.

« Il est important que nous discutions avec les pays d’origine des migrants, cependant nous œuvrons également à imposer des sanctions aux pays tiers impliqués dans les sales besognes de la Biélorussie », a-t-elle ajouté.

La présidente de la Commission européenne a souligné que sa rencontre avec Biden avait abordé « des questions internationales pressantes ».

En août dernier, les pays de l'Union européenne frontaliers de la Biélorussie, - la Lituanie, la Lettonie et la Pologne -, ont demandé l'aide du bloc des 27, face à l'augmentation significative du nombre de migrants irréguliers en provenance d'Irak, d'Afghanistan et de Syrie.

L’Union européenne accuse le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, d’avoir orchestré l’arrivée d’une vague de migrants et de réfugiés à la frontière orientale du bloc, en réponse aux sanctions imposées par Bruxelles, à la suite d’une répression brutale perpétrée par son régime, contre l’opposition.

Selon les derniers chiffres de l'Union européenne, 7 935 entrées illégales dans le bloc par la frontière de la Biélorussie ont été enregistrées à ce jour, depuis le début de l'année 2021, contre seulement 150 en 2020.

Source : AA