Les cours du pétrole frôlent leur seuil le plus bas depuis un mois

Les cours du brut ont légèrement augmenté, dans les échanges de ce vendredi, mais demeurent au niveau le plus bas depuis un mois, et s'apprêtent à encaisser une perte hebdomadaire de plus de 5 %, malgré la décision de l'alliance de mettre en place un plan d'augmentation progressive de la production pétrolière.

À 06 h 53 GMT, les contrats à terme du brut Brent, pour une livraison en janvier, ont augmenté de 0,24 %, soit 19 cents, à 80,73 dollars le baril.

Pour les contrats à terme de brut US West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en décembre, ils ont augmenté de 0,7 %, soit 55 cents, pour s'échanger à 79,36 dollars le baril.

Les cours des deux bruts de référence sont à leur plus bas niveau depuis le début du mois d’octobre dernier.

Les ministres de l'énergie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dirigée par l'Arabie saoudite (OPEP), et les producteurs extérieurs à l’organisation, dirigés par la Russie, ont décidé de maintenir une augmentation progressive de la production à 400 000 barils par jour, jusqu'à la fin décembre, ignorant les appels des États-Unis et des principaux pays consommateurs pour augmenter le volume de l’offre de brut sur les marchés, afin de réduire les prix.

Cependant, un reportage de la chaîne saoudienne “Al Arabiya“ diffusé parallèlement à l'annonce de l'OPEP +, a fait savoir que la production de brut saoudien dépasserait bientôt les 10 millions de barils par jour, et ce, pour la première fois, depuis le début de la pandémie de coronavirus. La nouvelle a fait plonger les cours du brut d’environ 2 %.

Les dernières données publiées par la “Joint Organisations Data Initiative“, JODI, le 16 octobre dernier, indiquent que le volume de la production saoudienne s'élevait à environ 9,5 millions de barils par jour, en août 2021.

L'annonce de la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien, le 29 novembre, a aussi exercé une pression supplémentaire sur les cours du brut, en raison d’un éventuel assouplissement des sanctions imposées contre Téhéran, qui permettrait à une partie de sa production pétrolière de revenir sur les marchés mondiaux.

Source : AA

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