L'Assemblée nationale française a rétablit, dans la nuit de mercredi à jeudi, la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, dans le cadre du projet de loi de "vigilance sanitaire" contre l'épidémie de Covid-19.

Les députés n’ont donc pas suivi le vote des sénateurs qui avaient ramené cette date au 28 février 2022.

Alors que le texte a été approuvé par 147 voix contre 125 et deux abstentions, les députés des Républicains ainsi que ceux de la gauche ont d'ores et déjà prévu des recours auprès du Conseil constitutionnel.

Ainsi, les députés ont plutôt suivi le gouvernement dans ce bras de fer. Désormais, les sénateurs doivent à nouveau se pencher sur le texte dans la journée de jeudi avant que celui-ci revienne vendredi à l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.

Lors des débats à l’Assemblée Nationale, l’opposition a tenté de convaincre, en vain, les députés pour voter contre le projet de loi. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France Insoumise a estimé que « le pass sanitaire était absurde est dangereux. Il est l’outil de la société du contrôle permanent pour tordre le bras des gens sans agir sur les causes de la pandémies ».

De son côté, Anne-Laure Blin, (Les Républicains) a fustigé le gouvernement « qui nie restreindre les libertés des Français ».

Depuis des semaines, des centaines de manifestations contre le pass sanitaire se déroulent chaque week-end rassemblant des milliers de personnes.

Source : AA