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- Le 22 Novembre 2024
Alors que les critiques se multiplient à l'encontre des dirigeants du monde entier pour leur manque d'efforts dans la lutte contre le changement climatique, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré lundi lors d'une réunion clé sur le changement climatique qu'il fallait " cesser de traiter la nature comme si elle n'était rien d'autre que de simples toilettes ".
"Notre dépendance aux combustibles fossiles pousse l'humanité au bord du gouffre. Il faut mettre fin aux atteintes à la biodiversité", a déclaré Antonio Guterres lors de l'ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP26.
Il a déclaré que les récentes annonces de mesures de lutte contre le changement climatique pouvaient donner l'impression que "nous sommes sur la bonne voie pour renverser la situation."
Et de nuancer affirmant qu’il s'agit d'une illusion, citant un rapport récent qui montre que le monde est toujours menacé par une hausse calamiteuse de la température à hauteur de 2,7 degrés Celsius.
Il a ajouté que, même dans le meilleur des cas, les températures augmenteront bien au-delà de 2°C, et a prévenu : "Ainsi, alors que nous ouvrons cette conférence sur le climat tant attendue, nous courons encore droit à la catastrophe climatique."
- Les économies développées et émergentes doivent forger des alliances
Guterres a également exhorté les pays développés et les économies émergentes à forger des alliances visant à créer les conditions financières et technologiques nécessaires pour accélérer la décarbonation (ou décarbonisation) de l'économie.
"Ces alliances sont destinées à soutenir les grands pollueurs qui rencontrent plus de difficultés dans leur transition du gris au vert", a-t-il souligné.
Si les engagements ne sont pas respectés d'ici la fin de cette réunion, a-t-il averti, les pays devront revoir leurs plans et politiques nationaux en matière de climat.
- Confusion sur les réductions d'émissions
Selon le Secrétaire général de l'ONU, il y a un déficit de crédibilité et une grande confusion au sujet des réductions d’émissions :
"C'est pourquoi - au-delà des mécanismes déjà établis dans l'Accord de Paris (2015) - j'annonce aujourd'hui que je vais créer un groupe d'experts chargé de proposer des normes claires pour mesurer et analyser les engagements de "zéro émission nette" (Neutralité carbone) des entités non étatiques."
Il a également appelé tous les bailleurs de fonds à allouer la moitié de leurs fonds alloués au climat à la question de l'adaptation, ajoutant que les banques publiques et les banques de développement devraient s'y atteler dès que possible.
"Cette COP (réunion) doit être un moment de solidarité", a-t-il déclaré, ajoutant que l'engagement de 100 milliards de dollars par an de financement pour le climat afin de soutenir les pays en développement doit se traduire dans les faits.
Source : AA