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- Le 18 Avril 2025
Le secteur banquier au Mali a été de nouveau paralysé, ce lundi, par une grève de 72 heures, 3 jours après un mouvement d'arrêt de travail enclenché mercredi dernier. Sur les quatorze banques que compte le pays, onze ont entamé, lundi, une nouvelle grève de 72 heures en réponse à l'appel du Syndicat national des assurances, banques et établissements financiers du Mali (SYNABEF).
Selon les syndicalistes, cette nouvelle grève est la réponse à la partie patronale qui n'aurait pas voulu s'asseoir et discuter.
« La partie patronale notamment l’Association Professionnelle des Banques et Établissement Financiers (APBEF) et le Comité des Compagnies d’Assurances (CCAM) n'ont jamais voulu s'asseoir pour qu'on discute sur ce préavis de grève sous prétexte qu'il y a des points qu'ils faut enlever (...) donc la grève, on était obligé de la faire », a expliqué Hamadoun Bah, Secrétaire général du SYNABEF.
Pour rappel, les grévistes réclament l'application des augmentations salariales obtenues en 2021, conformément au procès-verbal de conciliation signé, le 5 février dernier entre l'Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernement malien, ainsi que la finalisation de la relecture de la convention collective des Banques, Assurances et Établissements Financiers du Mali, a expliqué dans une déclaration à Anadolu, Hamadoun Bah, Secrétaire général du SYNABEF ajoutant qu'un autre préavis de grève illimitée suivra, si les revendications ne sont pas satisfaites.
Pour sa part, Papa Sadio Traoré, secrétaire général du Comité Syndical de la Banque du Développement du Mali, qui s'est désolidarisée de la grève, a indiqué que « c'est un groupuscule qui est entrain de manipuler les autres (...) pour des intérêts personnels. Au-delà de ça, la grève est illégale au regard de l'article 2 de notre convention collective des banques ».
Source : AA