«Les premières hypothèses font état d’un feu allumé par l’une des agricultrices qui voulait préparer son exploitation de cultures vivrières et la brise a déplacé le feu jusque-là où sont stockés les explosifs».

Le bilan des explosions qui ont eu lieu dimanche 7 mars dans la caserne de Nkoantoma s’est considérablement alourdi à près de 100 morts selon le gouvernement.

Le nouveau bilan des explosions à la caserne de Nkoantoma située dans la ville de Bata est de « 98 décès et 615 blessés », a annoncé le gouvernement équato-guinéen dans un communiqué mardi.

« Parmi les personnes blessés, 316 ont pu sortir et 299 sont encore hospitalisés dans différents hôpitaux de la ville de Bata, notamment dans l’Hôpital Général, celui de Nuevo INSESO et l’Hôpital La Paz », a souligné Malabo.

Le président Obiang Nguema Mbasogo, a affirmé que le gouvernement organisera une réunion d’urgence pour examiner et analyser les mesures à adopter, afin que les victimes puissent recevoir un premier soutien des propres bienfaiteurs de la République de Guinée équatoriale avant de l'arrivée du soutien international.

Lundi, « les services de la protection civile et des pompiers ont pu sauver plus de 60 personnes bloquées sous les décombres grâce à leur travail de recherche à l’épicentre des explosions dans la caserne de l’Unité d’intervention rapide de Nkoantoma », a souligné le gouvernement.

Le vice-président de la République chargé de la Défense et de la Sécurité, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a précisé dans le communiqué qu’après les premières recherches effectuées concernant les causes de l’incident, « les premières hypothèses font état d’un feu allumé par l’une des agricultrices qui voulait préparer son exploitation de cultures vivrières et la brise a déplacé le feu jusque-là où sont stockés les explosifs ».

Source : AA