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Le député sénégalais Ousmane Sonko a affirmé lundi que la révolution a été lancée et ne pourra pas être arrêtée appelant ses supporters à poursuivre la mobilisation entamée depuis mercredi dans plusieurs villes du pays.
L’opposant faisait une déclaration quelques heures après sa libération.
"La révolution est en marche. Elle est déjà lancée et personne ne peut l’arrêter. La peur a changé de camp (…) Le peuple ne s’est pas levé pour piller des biens. Notre combat n’est pas fait contre les ressortissants d’un pays. Dans certains combats, il y a certainement des infiltrations" , a soutenu le leader de Pastef, regrettant les violences enregistrées en marge des manifestations.
"On ne peut pas vouloir diriger ce pays en détruisant les biens d’autrui. Nous condamnons ces actes", a-t-il noté, tout en exhortant au maintien de la mobilisation qui doit rester "pacifique", a-t-il soutenu.
"Si ce dont on m’accuse était avéré, je n’accepterais jamais qu’un Sénégalais soit blessé, à plus forte raison mourir à cause de cette affaire. Si tel était le cas, je serais un criminel pour avoir causé la mort d’une dizaine de personnes", a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs exigé l’arrêt des persécutions contre les acteurs politiques de l’opposition et des organisations de la société civile ainsi que la démission du ministre de l’Intérieur et du procureur de la République.
Dans sa déclaration de plus d’une demi-heure, Sonko a exigé, entre autres, l’organisation des élections locales au plus tôt, le rétablissement de Karim Wade et Khalifa Sall dans leurs droits civiques ainsi qu’une déclaration solennelle et sans ambiguïté de Macky Sall attestant qu'il ne briguera point un 3ème mandat.
Quelques heures seulement après la déclaration de Sonko, le président Macky Sall s'exprimait à son tour pour appeler ses concitoyens au calme.
Source : AA