Le gouvernement éthiopien a révélé, ce mercredi, que les forces fédérales menaient des frappes aériennes contre des cibles appartenant au “Front populaire de libération du Tigré“ dans la ville de Mekelle, au centre de la région du Tigré.

Le porte-parole du gouvernement éthiopien, Legesse Tulu, a déclaré, à l'Associated Press : "La ville de Mekelle a été la cible de raids aériens aujourd'hui, visant des installations utilisées (par le Front populaire) dans la fabrication et la réparation d'armes".

Les nouveaux raids ont eu lieu après les frappes aériennes contre Mekelle survenues lundi dernier, qui ont tué 3 enfants, selon Jens Laerke, le porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.

Le Front populaire de libération du Tigré a accusé le gouvernement éthiopien d’avoir lancé des raids contre des cibles civiles.

Pour sa part, Addis-Abeba n'a pas explicitement reconnu les frappes. L'agence de presse officielle a rapporté, au soir du lundi, qu’un certain nombre de raids aériens de l'armée, a ciblé une installation appartenant au secteur des communications du Front populaire.

Depuis novembre 2020, un conflit armé oppose l'armée éthiopienne et le Front populaire de libération du Tigré dans la région. Les hostilités qui se poursuivent toujours, ont provoqué des centaines de milliers de réfugiés, et la fuite de plus de 71 488 personnes vers le Soudan.

Source : AA