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- Le 31 Octobre 2024
La Loi de finances complémentaire (LFC) 2021 a confirmé le retour de l’Algérie à l’importation des véhicules de moins de trois ans, mais faute de textes d’application, la mesure est inapplicable.
Ce retour avait été acté dans la Loi de finances 2020, mais son application a été suspendue, et le gouvernement a jugé bon de revoir le texte dans la LFC 2021, sans pour autant mettre en place les textes d’application.
Résultat : même si la loi l’autorise, les Algériens ne peuvent pas encore importer des voitures usagées, alors que les prix des véhicules ont atteint des records sur le marché de l’occasion.
Pour le sénateur Abdelouahab Benzaim, le plus grand écueil au dénouement à ce dossier réside au fait que la Loi sur la monnaie et le crédit ne permet pas aux citoyens de transférer des devises via leurs banques à l’étranger.
« La loi portant autorisation d’importation des véhicules dits d’occasion stipule que les citoyens désirant importer un véhicule doivent placer l’argent dans des comptes et les transférer. Cependant, la Loi sur la monnaie et le crédit interdit cette possibilité », a expliqué le sénateur dans une déclaration au journal en ligne Patrie News. « Cette disposition doit être révisée pour permettre l’importation des véhicules de moins de 3 ans », a plaidé le sénateur.
Concernant les véhicules neufs, M. Benzaim appelle à la mise en place d’une stratégie « claire » de la part des pouvoirs publics et à préciser « ce que nous voulons exactement dans le domaine de l’industrie de l’automobile ».
« Parce que même si un grand constructeur automobile souhaite investir en Algérie, s’il n’y a pas de perspective pour l’exportation, il n’éprouvera aucun intérêt à y installer une usine », estime-t-il.
Selon le sénateur, des investissements d’une telle importance exigent une stratégie sur le long terme : « En attendant, nous appelons à autoriser l’importation des véhicules de moins de 3 ans ».
Source : TSA