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- Le 22 Novembre 2024
La Haute Commission électorale indépendante (officielle) en Irak a annoncé, mardi, son intention de compter manuellement les voix de plus de 3 mille bureaux de vote, soit 6% pour cent des voix des électeurs, en raison de défaillance des dispositifs de vote électronique dans un certain nombre de bureaux de vote.
Le président du Conseil des Commissaires de la Commission électorale, Jalil Khalaf, a déclaré lors d'une conférence de presse à Bagdad, que "les votes dans 3100 stations réparties dans tous les gouvernorats (18 gouvernorats) seront comptés manuellement demain ou après-demain au centre national de la Commission dans la capitale, Bagdad".
Khalaf a ajouté que "ces stations représentent 60 mille voix, et elles seront ouvertes aux médias et en présence d'Observateurs internationaux et des médias".
Le responsable irakien a souligné que "les votes dans ces bureaux seront comptées manuellement, suite au dysfonctionnement électronique survenu au jour du scrutin", soulignant que "les résultats des élections annoncées représentent 94 %, et que les voix qui seront comptées manuellement représentent 6% des voix".
Plus tôt dans la journée du mardi, la Commission a annoncé qu'elle commencera à recevoir les recours concernant les résultats préliminaires, pour une période de trois jours à compter d'aujourd'hui, qui devront être traités dans un délai de 10 jours.
Lundi, la Commission électorale (officielle) avait publié les noms des vainqueurs sur son site Internet, sans faire référence aux blocs politiques qu'ils ont représentés lors des élections où le taux de participation a été de 41%, le plus bas depuis 2005.
Sur la base des noms des vainqueurs, l'agence de presse officielle a rapporté que le "bloc sadriste" est arrivé en tête avec 73 sièges sur 329, tandis que le bloc "Progrès" dirigé par Mohammad al-Halbousi a remporté 38 sièges. Le bloc "État de droit" dirigé par Nouri al-Maliki est arrivé en troisième position avec 37 sièges.
Les élections, qui se sont déroulées sur deux jours (vendredi pour les forces de sécurité et dimanche pour les civils), ont eu lieu un an avant leur date prévue après de nombreuses manifestations en Irak, qui ont commencé début octobre 2019 et ont duré plus d'un an, pour renverser le gouvernement précédent, dirigé par Adel Abdel-Mehdi, à la fin de l’année 2019.
Source : AA