Sur le volet économique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a plaidé ce dimanche lors de son entretien avec des représentants des médias nationaux, pour une « économie structurée capable de s’autofinancer ».

Pour lui, il est inévitable d’en finir avec l’import-import qui a mis au tapis la production nationale (locale).

« La logique veut qu’on importe les 10% mais pas les 90% », a asséné le chef de l’Etat qui a d’ailleurs mis en exergue, les résultats encourageants obtenus cette année par le secteur de l’agriculture, dont la production a pu dépasser l’équivalent de 25 milliards de dollars, l’année dernière.

« C’est la première fois en Algérie que les revenus générés par l’agriculture dépassent ceux des hydrocarbures », s’est félicitée le président Tebboune.

« Les hydrocarbures ne devraient pas représenter le début et la fin pour notre économie », a insisté  le président Tebboune.

S’agissant des fonds qui circulent dans l’informel, estimés à 90 milliards de dollars, le chef de l’Etat a encore une fois exclut un changement de monnaie, évoquant d’autres solutions en vue.

« Ce n’est pas en changeant de monnaie que l’on règle le  problème du marché de l’informel et récupérer l’argent qui y circule. Je ne pense pas que ce soit la meilleure manière », a-t-il dit à ce propos.

Source : la patrie news