Algérie. Concessionnaires automobiles : voici les prix qui seront appliqués, en cas de reprise de l’activité

Face à la situation de stagnation que connaît, depuis quelques années, le marché automobile, les représentants du groupement des concessionnaires automobiles ont, encore une fois, adressé une lettre au président de la République, en se considérant victimes de l’administration en raison de l’arrêt de leur activité depuis plus de cinq ans, rapportent plusieurs médias.

Le groupement des concessionnaires a rappelé : « Cet arrêt de notre activité a été décidé au 1er janvier 2017, par les autorités de l’époque, malgré le fait que nous ayons répondu au cahier des charges 15-58 qui obligeait les concessionnaires à devenir des industriels en mettant en œuvre de projets industriels ou semi-industriels. »

Évoquant les éventuels changements du cahier des charges, notamment les articles 3 et 4, le groupement des concessionnaires automobiles estime que ces éventuelles modifications  » vont encore retarder le retour de notre activité alors que nous ne sommes, en qualité d’opérateurs nationaux, en aucun cas concernés par les articles 03 et 04 du cahier des charges « , en précisant qu’elles ne doivent pas  » retarder la délivrance des agréments au profit des opérateurs nationaux méritants, ayant satisfait l’ensemble des exigences légales. »

Dans sa lettre adressée au président de la République, le groupement a vanté les mérites d’un retour à l’importation des véhicules neufs, arguant que ce retour allait créer des milliers d’emplois directs, ajouter à cela les taxes collectées au profit du trésor public, estimées à 50% du prix des véhicules neufs importés, ainsi que le renouvellement du parc automobile dont la moyenne d’âge est de15 ans.

Toutefois, le groupement a dénoncé l’impossibilité pour eux d’importer la pièce de rechange d’origine, en raison des modifications apportées sur les codes d’activité portés sur leurs registres de commerce respectifs, les obligeant à détenir un agrément pour importer la pièce de rechange.

Les prix des véhicules accessibles 

Le groupement des concessionnaires automobiles a tenu à éclairer le chef de l’État sur les prix qu’ils comptent appliquer, en cas de reprise officielle de l’activité.

A ce propos, le groupement a expliqué que le prix TTC d’une citadine d’entrée de gamme variera entre 990 000,00 Da et 1 800 000,00 Da, selon les marques. Les Mini Truck seront disponibles à partir de 1 050 000,00 Da TTC, alors que les Pick up s’afficheront à partir de 2 300 000,00 DA. Sur le segment des poids lourds, les prix varieront entre 1 900 000,00 et 4 700 000,00 Da TTC, selon les marques.

Par ailleurs, le groupement a expliqué, dans sa lettre adressée au chef de l’État, que les importations effectuées par ces opérateurs multimarques, en utilisant la licence Moudjahid, proviennent de garagistes, de mandataires et de certains réseaux de revente, n’offrant pas la garantie de 05 ans à laquelle nous avons souscrit et dictée par le cahier des charges.

 » Aussi, ces opérateurs, n’offrent ni service après-vente, ni pièces de rechange, alors que ces obligations nous les prenons en charge normalement, dans le cadre de notre métier de concessionnaire automobile, conformément à ce que prévoit la loi « , a souligné le groupement des concessionnaires automobiles.

Le groupement a précisé que « ces prix sont étudiés de telle sorte que la majorité de nos concitoyens puisse accéder à la possession d’un véhicule neuf, avec une garantie de 05 ans », expliquant que « cela permettra de faire chuter les prix exorbitants, actuellement en cours sur les véhicules d’occasion ».

Source : Algerie-Eco

 

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