Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le chef du réseau de poseurs d’Engins Explosifs Improvisés (EEI) du groupe terroriste "Ansarul Islam" allié à AQMI, a été tué jeudi, dans deux frappes de l’armée française, au sud-est d’Hombori dans la région de Douentza (centre du Mali), a annoncé vendredi l'Opération Barkhane dans un communiqué.
« Le 7 octobre courant, dans le cadre d’une mission de renseignement et d’appui, visant à assurer la liberté de circulation sur la RN 16 entre Gao et Hombori au profit des forces maliennes et des unités françaises déployées dans le Gourma malien, la Force BARKHANE a conduit une opération d’opportunité contre des éléments du groupe armé terroriste Ansarul Islam, spécialisés dans la pose d’engins explosifs improvisés (EEI) » indique le communiqué.
Le document précise que cette opération, qui a permis de neutraliser Oumar Mobo Modhi, chef d’un réseau de poseurs d’EEI au sein d’Ansarul Islam, a été menée en coordination avec les armées maliennes et américaines.
« Oumarou Mobo Modhi était un chef de groupe important au sein d’Ansarul Islam. Directement subordonné à Jafar Dicko, émir du groupe, il opérait dans la région de la RN16 entre Gossi et Gao et y supervisait en particulier la pose d’EEI », indique le document.
Le communiqué ajoute que la victime commandait directement une dizaine de terroristes et pouvait de manière ponctuelle prendre le commandement d’une centaine d’hommes pour mener des attaques d’envergure contre les forces partenaires.
« Chef de groupe respecté au sein de cette organisation terroriste, il jouissait d’une autorité importante du fait de son expérience » explique -t-on.
Dans la nuit du 15 au 16 septembre courant, l’armée française, avait annoncé avoir tué, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe terroriste EIGS (émanation de Daech au Grand Sahara).
Cette annonce intervient alors que la France a annoncé en juin dernier, son intention de mettre fin, dans les prochains mois, à l’opération Barkhane.
Néanmoins, 2 500 à 3 000 soldats resteront engagés au Sahel au sein de la force Takuba, qui poursuit les mêmes objectifs de lutte contre le terrorisme tout en européanisant au maximum l’engagement militaire.
Source : AA