Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
La publication d’un rapport de l’unité des enquêtes spéciales de la police met l’ANC un peu plus en difficulté. L’opposition reproche au parti au pouvoir de protéger les personnes visées par ce rapport accablant, à commencer par l’ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize, contraint à la démission en juin dernier.
Ce scandale au sein du ministère de la Santé sud-africain vient assombrir le bilan du président Cyril Ramaphosa, et ses promesses d’aube nouvelle et de lutte contre la corruption au sommet de l’Etat.
Car sous sa présidence, des contrats publics ont été signés par le ministère avec la société de communication Digital Vibes, censée mettre en place des campagnes de sensibilisation contre la pandémie. Mais ces quelque 9 millions d’euros ont été dépensés de façon irrégulière et ont permis l’enrichissement de deux proches de l’ancien ministre, Zweli Mkhize, ainsi que de son fils.
Dans leur rapport publié cette semaine, les enquêteurs sud-africains demandent des sanctions contre l’ancien ministre de la Santé, devenu au fil des mois le visage de la lutte contre le coronavirus, ainsi que des poursuites contre son ancien directeur Anban Pillay.
Ce dernier et cinq membres du ministère ont depuis été suspendus, mais Cyril Ramaphosa n’a jamais condamné publiquement le comportement de son ancien ministre et continue à affirmer qu’il a, par ailleurs, « bien servi la nation ».
Le parti historique de Nelson Mandela se serait bien passé d’une telle publicité, à un mois des élections locales prévues le 1er novembre prochain.
Source: RFI