L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Les autorités allemandes ont ouvert une enquête sur des accusations portées à l’encontre d’un groupe de réservistes de l'armée selon lesquelles il aurait comploté pour tuer des migrants, a rapporté vendredi le magazine « Der Spiegel ».
Le bureau du procureur de la ville de Lunebourg soupçonne un groupe militaire, composé d'anciens parachutistes et réservistes de l’armée originaires du Land de Basse-Saxe (nord-ouest), d’avoir voulu tuer des migrants.
Ledit bureau enquête sur 9 suspects, âgés de 37 à 53 ans, accusés d’appartenance à un groupe armé.
« Der Spiegel » a rapporté, citant un porte-parole du bureau du procureur ayant requis l’anonymat, qu’«il y a avait un soupçon initial porté sur une motivation xénophobe ayant pu guider les actions du groupe ».
Le mois dernier, les enquêteurs ont perquisitionné huit propriétés dans plusieurs Länder, – Basse-Saxe, Rhénanie du Nord-Westphalie et Berlin –, et saisi des armes, des munitions et du matériel qui laissent suggérer que le groupe de réservistes est obnubilé par l’idéologie d’extrême droite.
Un porte-parole de la ministre de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a déclaré que le département suivait une direction inflexible au sujet de l’extrémisme de droite.
« Les extrémistes n’ont pas leur place à la Bundeswehr (armée allemande) ou au ministère », a-t-il assuré.
La police et l'armée allemandes ont été confrontées ces dernières années à une série d'incidents d'extrémisme de droite.
En janvier 2020, les renseignements militaires allemands ont signalé la présence d'environ 600 extrémistes de droite dans l’armée.
En 2017, des perquisitions ont été menées dans toutes les bases militaires allemandes après la découverte d’objets associés à l’époque nazie dans deux d’entre elles, alors que plusieurs personnes accusées de liens avec l’extrême droite, seraient des sympathisants du parti anti-migrants « Alternative pour l’Allemagne » (AfD).
Source : AA