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- Le 22 Novembre 2024
Le parquet de Paris a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende à l’encontre de l’ancien chargé de mission de l’Elysée, Alexandre Benalla, selon une information rapportée jeudi soir par la presse française.
Le ministère public a, par ailleurs, demandé à ce que cette peine soit assortie d’une interdiction de porter et de détenir une arme pendant 15 ans.
« Si Alexandre Benalla avait reconnu sa responsabilité, le chemin n’aurait pas été le même pour lui », a déclaré le procureur Yves Bardoc, cité par Le Parisien.
Le représentant du parquet estime qu’Alexandre Benalla a « peut-être eu trop confiance en lui et en son destin » et « s’est brûlé les ailes en repoussant les limites de ce qui est autorisé ».
À noter qu’Alexandre Benalla comparaît devant la justice depuis le 13 septembre pour les violences qu’il avait exercées sur des manifestants en mai 2018, mais également pour l’utilisation illégale de ses passeports diplomatiques après son licenciement intervenu à l’été de la même année, ainsi que pour la photo prise durant la campagne du président Macron et sur laquelle on le voit diriger une arme sur la tempe d’une femme.
Le parquet a demandé à la justice de le reconnaître coupable de l’ensemble de ces faits.
Pour rappel, l’ancien chargé de mission de l’Elysée a été placé sous les projecteurs depuis que le journal Le Monde avait révélé en juillet 2018, une vidéo montrant qu’il s’était livré à des violences sur des manifestants alors qu’il y assistait aux côtés des forces de l’ordre en tant que simple observateur et n’était nullement habilité à participer aux opérations de police sur place.
Sur les images qu’Anadolu a pu consulter, Alexandre Benalla porte un brassard « POLICE » et utilise un talkie-walkie alors qu’il n’est pas policier. Il n’en fallait pas moins pour déclencher un véritable séisme politique.
Pour ces faits, l’Elysée avait indiqué dans un communiqué que l’intéressé avait été sanctionné par une mise à pied de 15 jours effectuée en mai avant de reconnaître face au Sénat que le salaire de Benalla n’avait en réalité pas été amputé par cette sanction.
Alexandre Benalla a, toutefois, été licencié par la présidence de la République après qu’il se soit procuré illégalement les vidéos de surveillance qui l’incriminent suite aux révélations faites la veille par le journal le Monde.
Il a été mis en examen aux côtés de trois autres gradés de la police nationale, soupçonnés de l’avoir aidé dans l’accaparement illégal de ces vidéos.
Après plusieurs jours de tourmente, le président Macron était réapparu devant les députés de sa majorité en leur expliquant que « s’ils cherchent un responsable, le responsable c’est moi et moi seul », avant d’ajouter « ce qui s’est passé le 1er mai a été pour moi une trahison ».
Mediapart avait enfin révélé qu’Alexandre Benalla avait continué d’utiliser ses passeports diplomatiques bien après son licenciement.
Source : AA