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- Le 22 Novembre 2024
Le régime de Vladimir continue sa répression à l’encontre de l’opposant. Mardi, des enquêteurs ont annoncé qu’Alexeï Navalny était à nouveau accusé de faits passibles de plusieurs mois de prison.
L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny et plusieurs de ses proches collaborateurs sont visés par de nouvelles accusations d’extrémisme
passibles de lourdes peines de prison, ont annoncé les enquêteurs mardi 28 septembre 2021, après des mois de répression de son mouvement.
Selon un communiqué du Comité d’enquête, chargé des principales investigations criminelles en Russie, Alexeï Navalny et ses alliés sont accusés d’avoir créé et dirigé une organisation extrémiste
qui, de 2014 à 2021, portait notamment le message d’un changement de pouvoir par la violence
.
Les organisations de Alexeï Navalny ont été bannies pour extrémisme en juin dernier à l’approche des législatives du 19 septembre. Celles-ci, émaillées de fraudes selon les détracteurs du Kremlin, ont été remportées par le parti de Vladimir Poutine, alors que toute forme d’opposition radicale avait été interdite de scrutin.
Parmi les autres personnes visées par cette nouvelle enquête criminelle, on retrouve les deux collaborateurs les plus proches d’Alexeï Navalny, Ivan Jdanov et Leonid Volkov, qui sont en exil à l’étranger depuis des mois, comme de nombreux autres opposants à Vladimir Poutine.
Lioubov Sobol, une autre cadre du mouvement d’Alexeï Navalny, est également citée dans ce nouveau dossier.
Les autorités russes reprochent à l’opposant et militant anti-corruption d’avoir voulu discréditer les organes étatiques et leur politique, déstabiliser la situation dans les régions, créer un désir de protestation dans la population et convaincre l’opinion de la nécessité d’un changement de pouvoir par la violence
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Selon les enquêteurs, les manifestations illégales qu’ils organisaient véhiculaient des appels à des actions extrémistes et terroristes
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MM. Navalny, Jdanov et Volkov risquent en cas de condamnation dans ce dossier de 6 à 10 ans de prison, tandis que les autres opposants cités dans l’enquête, comme Lioubov Sobol, risquent deux à six ans de détention.
Source : ouest-france