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- Le 22 Novembre 2024
Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Mawlawi a déclaré, ce jeudi, que "rien n’empêche" la tenue d'élections législatives avant leur date prévue en mars prochain.
Ces propos ont été tenus en réponse à une question des journalistes, à la suite de sa rencontre avec le Président Michel Aoun, à Beyrouth, sur la faisabilité des élections anticipées, en termes de logistique.
Certaines forces politiques au Liban, dont principalement le parti Forces libanaises dirigé par Samir Geagea, appellent à des élections législatives anticipées, et y voient le seul moyen pour l’émergence d'une nouvelle autorité qui sortirait le pays de sa crise.
Mawlawi a ajouté qu'il "a passé en revue les préparatifs en cours pour organiser le processus électoral dans les délais et dans un environnement sécuritaire stable".
"Rien n’empêche à la tenue des élections avant leur date prévue, mais la question nécessite une intervention législative pour modifier certains articles et délais légaux", a-t-il dit.
Le ministre libanais de l'Intérieur a souligné que le mandat du Parlement prenait fin le 21 mai, ajoutant que "les élections auront lieu avant cela, conformément à ce à quoi le gouvernement s'était engagé dans sa déclaration ministérielle".
Pour sa part, la Présidence libanaise a déclaré dans un communiqué que Michel Aoun "a passé en revue avec Mawlawi la situation sécuritaire dans le pays, et les préparatifs que le ministère met en place pour organiser les élections parlementaires au printemps prochain".
Le mandat du Parlement actuel prend fin le 21 mai prochain, sachant que la date des élections est fixée au 30 mars 2022, comme le stipule la loi.
Dans sa déclaration ministérielle (programme de travail), le gouvernement libanais a affirmé son engagement à tenir les élections à temps, confirmant le bon fonctionnement du processus démocratique dans le pays.
Le 10 septembre dernier, le gouvernement libanais dirigé par Najib Mikati a été formé, après avoir piétiné durant 13 mois dus à des divergences politiques, depuis la démission du gouvernement Diab, le 10 août 2020, le 10 août 2020, 6 jours après une explosion catastrophique dans le port de Beyrouth.
Depuis près de deux ans, le Liban est en proie à la pire crise économique de son histoire, qui a entraîné un effondrement financier et une baisse inédite des réserves de devises étrangères destinées aux importations, ce qui s'est traduit par une pénurie de carburant, de médicaments entre autres biens de première nécessité.
Source : AA