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- Le 22 Novembre 2024
Plus de 1 100 personnes ont été tuées au Myanmar après la prise du pouvoir par l'armée le 1er février, selon l'Organisation des Nations unies (ONU).
La Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet a fait savoir, jeudi, par le biais d'un discours prononcé lors de la tenue de la 48ème session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève, en Suisse, que le coup d'État militaire continuait d'affecter négativement la vie au Myanmar.
Elle a souligné que les droits de l'Homme ont considérablement régressé dans le pays qui risque de s'effondrer après la prise du pouvoir par l'armée.
La responsable onusienne a indiqué que les conflits, la pauvreté et les répercussions de la pandémie de Covid-19 s'intensifient rapidement et que le pays est confronté à une spirale descendante de répression, de violence et d'effondrement économique.
Bachelet a expliqué que les putschistes sont confrontés à une résistance généralisée de la population, soulignant que l'armée continue de déployer des "armes de guerre" dans les villes pour réprimer l'opposition.
Elle a affirmé qu'en plus du meurtre de 1 100 personnes par les forces sécuritaires depuis le coup d'État au Myanmar, plus de 8 000 personnes ont été arrêtées, dont 4 700 sont toujours en détention.
"L’absence de responsabilité juridique est l'un des plus gros problèmes au Myanmar en ce moment, rappelant que l'armée birmane a lancé une attaque violente choquante contre la minorité musulmane Rohingya dans le pays, il y a quatre ans", a-t-elle ajouté.
Le pays d'Asie du Sud-Est est plongé dans la crise depuis que l'armée a pris le pouvoir, au début du mois de février, au détriment du gouvernement démocratiquement élu d'Aung San Suu Kyi, laquelle a été placée en détention de même que des représentants de son parti et des hauts dirigeants du pays dont le président Win Myint.
Source : AA