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- Le 04 Décembre 2024
Les Nations Unies ont déploré, jeudi, l’exécution sommaire de 177 personnes par des groupes armés et les forces de sécurité gouvernementales en janvier dernier dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Sur l’ensemble du territoire, les agents de l’Etat sont responsables de 49% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires d’au moins 28 personnes, dont trois femmes et deux enfants, tandis que 51% ont été commises par des combattants de groupes armés, dont les exécutions sommaires d’au moins 149 personnes, dont 39 femmes et huit enfants », souligne le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme dans un rapport publié jeudi à Kinshasa.
Dans ce rapport non encore commenté par les autorités congolaises, le BCNUDH affirme avoir documenté 539 violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo, en janvier, soit une baisse de près de 6% par rapport au mois de décembre 2020 (572 violations).
Cette diminution, explique le bureau onusien, « reflète une baisse de l’ordre de 25% du nombre de violations attribuables à des militaires des Forces démocratiques de La République du Congo (FARDC), en particulier dans le Tanganyika mais également dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri ».
Le nombre d’atteintes aux droits de l’homme par les groupes armés documentées par le BCNUDH au cours du mois de janvier ont été en baisse de l’ordre de 7% par rapport à décembre, explique le même rapport.
Avec 499 violations et atteintes, les provinces affectées par les conflits armés concentrent la majorité (93%) des violations et atteintes aux droits de l’homme documentées dans le pays.
Au total, les violations des droits de l’homme dans cette région, ont entrainé la mort d’au moins 175 civils, dont 42 femmes et 10 enfants.
La majorité des violations et atteintes a été enregistrée dans la province Nord-Kivu (285 violations, soit 57% des violations commises dans ces provinces), de l’Ituri (58 violations), du Sud-Kivu (42 violations), du Kasaï (35 violations) et du Kasaï Central (31 violations), selon le même rapport onusien.
Le groupe d’étude sur le Congo (GEC) qui relève de l’université de New York a récemment recensé 122 groupes armés encore actifs dans l’Est de la RDC.
Source : AA