RDC : le parlement réclame un budget « social » pour 2022

L’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a réclamé du gouvernement un budget « pro-social » lors de la rentrée parlementaire sur fond des pressions pour le budget et la finalisation des textes pour des élections générales censées se tenir en 2023.

Le président de l’Assemblée, Christophe Mboso , a exigé dans son discours un projet de budget soit « pro social » pour « permettre au peuple congolais de jouir concrètement des promesses faites par le Président de la République ».

Christophe Mboso a révélé qu’au cours de la session ouverte, ce mercredi, la « priorité sera accordée à l’examen et au vote du projet de loi de finances de l’exercice 2022, qu’il revient au Gouvernement de déposer au Bureau de notre Chambre dans le respect des délais requis par la Constitution ».

Le premier ministre a promis des prévisions de 10 milliards de dollars américains, un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice en cours de 7,1 milliards USD.

Sur le plan sécuritaire, « si les 3⁄4 du territoire national vit en paix, cependant, l’Est de la République baigne toujours dans la violence aveugle et inacceptable des groupes armés nationaux et étrangers depuis plus de 2 décennies”., a indiqué le président de l’Assemblée.

Il a, en outre, révélé que «500 sociétés minières se partagent les 2870 titres miniers dont dispose notre pays, à raison de 2421 permis de recherche installés sur 17,1% de la superficie de la République et 449 permis d’exploitation sur 2% de la superficie totale" du pays.

Christophe Mboso a appelé le gouvernement à "déchoir ou retirer, les droits miniers aux exploitants véreux, afin de permettre aux nouveaux investisseurs d’occuper les mêmes titres, et à augmenter d’ardeur pour la vérification des preuves de paiement des impôts et redevances".

L'Assemblée nationale congolaise est dominée par des forces réunies du Président Félix Tshisekedi après le basculement de la majorité acquise à l'ex-président Joseph Kabila vers le camp Tshisekedi. Cette crise avait conduit à l'éviction de tous les pro kabila de la tête des institutions politiques.

Source : AA

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