L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont convenu de permettre d'insérer de nouvelles cartes mémoire dans les caméras de surveillance, fixées dans les sites nucléaires iraniens.
C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint publié par le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, et le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, au terme d'une réunion bilatérale à Téhéran.

La réunion entre Eslami et Grossi a eu lieu dimanche, dans les locaux de l'OIEA, dans la capitale iranienne, selon la même source.
Les deux parties ont insisté sur l'esprit de coopération et la confiance mutuelle et mis l'accent sur la nécessité de résoudre les affaires dans un climat constructif et d'une manière exclusivement technique.
Le communiqué a noté qu'il a été convenu d'autoriser les inspecteurs de l'AIEA à insérer de nouvelles cartes mémoire dans les caméras de surveillance fixées dans les sites nucléaires iraniens.

Rafael Grossi reviendra à Téhéran "dans un futur proche pour des consultations de haut niveau", précise le communiqué. Sa visite intervient avant une réunion à partir de lundi du Conseil des gouverneurs de l'Agence, à laquelle l'Iran "a décidé d'assister", comme l'a affirmé Eslami.

L'Iran avait restreint, en février dernier, l'accès des inspecteurs de l'AIEA à certaines de ses installations nucléaires et refusé de fournir les enregistrements des caméras de surveillance que l'agence onusienne y a installées. Un compromis avait été négocié pour garantir un certain degré de surveillance mais a expiré en juin, et l'AIEA craignait de perdre des données en cas de saturation de la capacité d'enregistrement des outils.

"Depuis février 2021, les activités de vérification et de surveillance ont été sérieusement entravées", suite à la décision iranienne de restreindre les inspections, a dénoncé la semaine dernière l'AIEA dans un rapport.

Source : AA