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- Le 28 Octobre 2024
Le Parlement ukrainien (Verkhovna Rada) a adopté une résolution appelant les gouvernements et les Parlements à dénoncer la nouvelle vague de persécutions envers les Tatars de Crimée, lancée par Moscou.
Le Parlement ukrainien a adopté un projet de loi appelant la communauté internationale à faire pression sur la Russie suite à l'arrestation de 5 Tatars de Crimée.
Sur les 450 députés de la Verkhovna Rada, 293 ont voté en faveur du projet de loi, qui intervient après les récentes arrestations effectuées par la Russie dans la péninsule de Crimée, territoire illégalement annexé par Moscou, selon l'agence de presse officielle ukrainienne (Ukrinform).
Le projet de loi appelle les gouvernements et les Parlements à dénoncer la nouvelle vague de persécutions lancée par la Russie contre les Tatars de Crimée.
À travers cette résolution le Parlement ukrainien exhorte les pays du monde à imposer des sanctions aux unités sécuritaires russes impliquées dans les arrestations, et appelle la communauté internationale à soutenir la déclaration signée dans la « Plate-forme internationale pour la désoccupation de la Crimée ».
Le 4 septembre, les forces de sécurité russes ont arrêté 5 Tatars de Crimée, dont Nariman Jalal, premier chef adjoint du Conseil national des Tatars de Crimée (Mejlis du peuple tatar de Crimée).
La plate-forme internationale de Crimée a été créée lors d'un sommet tenu en août dernier dans la capitale ukrainienne, Kiev, avec la participation de 46 délégations de nombreux pays et organisations, dans une initiative de l'Ukraine pour consolider et coordonner les efforts internationaux visant à restaurer son intégrité territoriale et remettre la question de la Crimée à l'ordre du jour international.
La Russie et l'Ukraine sont à couteaux tirés depuis mars 2014, date à laquelle Moscou avait annexé la péninsule de Crimée, située en Mer Noire, à la suite d’un référendum unilatéral, boycotté par les Tatars de Crimée. Le 27 mars de la même année, l'Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution considérant « nulle et non avenue » l'annexion par Moscou de la péninsule de Crimée. Depuis cette date, des sanctions ont été imposées à Moscou par l’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays.
Source : AA