Les autorités indonésiennes ont annoncé jeudi que le bilan d'un incendie gigantesque qui s'est déclaré dans une prison près de la capitale, Jakarta, est passé à 44.

La porte-parole du Département des prisons relevant du ministère de la Justice, RiKa Abryanti, a déclaré à l'Agence Anadolu, que trois autres personnes ont succombé ce jeudi à leurs blessures, portant le nombre total de décès à 44, soulignant que 5 autres blessés sont toujours à l'hôpital.

Peu après le sinistre qui s’est déclaré mercredi dans une prison à Jakarta, les autorités ont signalé que 41 prisonniers avaient été tués et plus de 80 autres blessés, dont 8 ont été transportés à l'hôpital, avec de graves brûlures.

L'incendie s'est déclaré dans le (Bloc C2) de la prison de Tangerang, où se trouvent 122 prisonniers, vers 1h45 heure locale (18h45 mardi GMT). De son côté, la police enquête toujours sur les circonstances du sinistre.

Dans ce contexte, le ministre indonésien de la Justice et des Droits de l'Homme, Yassona Laoly a déclaré dans un communiqué de presse que des enquêtes préliminaires indiquent qu’un court-circuit serait à l’origine de l’incendie.

Selon Laoly, la prison près de la capitale, Jakarta, a été construite en 1972. Depuis, aucune installation électrique n'a été réparée.

Il a également souligné que la plupart des morts ont été reconnus coupables dans des affaires liées à la drogue, dont deux hommes d'Afrique du Sud et du Portugal, en plus d'une personne reconnue coupable dans une affaire de terrorisme et de meurtre.

Les salles de détention ont été fermées lorsque l'incendie s'est déclaré, ce qui a conduit au meurtre de 40 personnes sur les lieux.

Les prisons indonésiennes sont généralement le théâtre de cas d'évasions et d'émeutes qui conduisent à des incendies. La surpopulation est devenue également un problème pour les prisons en raison du manque de financement, parallèlement à l'augmentation du nombre de détenus sur fond de guerre des autorités contre la drogue.

Source : AA