Trudeau résolu à poursuivre sa campagne malgré les manifestants hostiles

Le Premier ministre canadien sortant, Justin Trudeau, et candidat du Parti libéral fédéral a souligné, dimanche, que les manifestants bruyants et hostiles, présents à proximité des lieux de la tenue de ses rassemblements électoraux, ne le feront pas changer d’avis, ont rapporté les médias locaux.

Trudeau faisait référence aux manifestants qui tentaient depuis plusieurs jours à afficher, haut et fort, et parfois de manière agressive, leur mécontentent à l’égard des mesures prises pour contrer la propagation de la pandémie de la Covid-19, s’agissant, notamment, de la vaccination, du passeport sanitaire.

Au cours d’un point de presse animé, dimanche après-midi, à Cambridge en Ontario (Centre), sur fond de cris et de sirènes des manifestants, Justin Trudeau a relevé qu’il envisageait de poursuivre sa campagne électorale « comme prévu », tout en défendant, a-t-il précisé, « une vision résolument basée sur la science ».

La campagne électorale des législatives anticipées canadiennes, enclenchées par le Premier ministre qui dirige un gouvernement minoritaire, depuis octobre 2019, a été lancée le dimanche 14 août et le vote aura lieu le 20 septembre prochain.

Le chef des Libéraux s’est dit, déterminé, à exposer « notre message et notre stratégie », estimant que « personne ne réussira à nous faire reculer ».

« Oui, il y a des gens qui ont des perspectives extrêmement différentes, mais c’est pour ça que nous avons besoin d’entendre clairement pas juste les Canadiens qui rouspètent, mais tous les Canadiens qui vont s’exprimer en votant sur la direction que nous devons prendre en tant que pays », a-t-il ajouté.

Il n'y a rien que ces gens-là peuvent dire qui va me faire reculer dans mon ambition de lutter contre les changements climatiques, de garder les gens en sécurité avec la vaccination, parce que c'est ça la voie de l'avant pour le pays », a encore dit e Premier ministre aux commandes du pays de l’érable depuis 2015.

« Les menaces de violence de la part de [bullies] [NDLR, intimidateurs] qui veulent faire peur à des candidats et à des citoyens, ça ne fonctionnera pas », a-t-il lâché.

Notons que le point de presse de Trudeau à Cambridge a été retardé de près d’une heure, par la présence de manifestants qui proféraient des « insultes obscènes et des slogans ouvertement hostiles » à Trudeau et aux mesures sanitaires.

Une dame qui s’est, particulièrement distinguée par son agressivité, a été éloignée de force par les agents de sécurité, qui n’ont pas, toutefois, procédé à son interpellation.

Un meeting prévu mercredi à Bolton avait été annulé à la demande de la Gendarmerie royale canadienne et un autre a été reporté, jeudi, pour les mêmes raisons d‘ordre sécuritaire.

Source : AA

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